Grace à la gouvernance forestière, l’exploitation illégale des forêts recule de 39% au Cameroun

La Gouvernance forestière est à n’en point douter, un sujet qui préoccupe les Organisations de la société civile (Osc) au Cameroun et les Ong spécialisée en la matière. Face à l’impuissance des pouvoirs publics devant le phénomène d’exploitation illégale des forêts, la société civile a décidé d’agir pour stopper l’hémorragie. Pour y arriver, plusieurs actions ont été menées sur le terrain par l’association Forêts et développement (Foder) par le biais de son projet « Mise en œuvre du système de normalisation d’Observation externe- projet Snoie). Au cours d’un atelier qui s’est déroulé le 21 septembre 2017 à Yaoundé, rappelle cameroon-info.net, le Foder a présenté les résultats issus de ce projet mis en œuvre depuis le mois d’août 2016. En effet, pour ce qui est de l’exploitation illégale des forêts dans les zones où s’est déployé le projet, notamment dans le Centre, Sud et l’Est, il a été indiqué que lesdites zones ont connu une baisse de l’ordre de 39%, peut-on lire dans le quotidien Le Messager du mercredi 27 septembre 2017. Outre la régression de l’exploitation forestière illégale, il a été révélé au cours de cette rencontre que l’application forestière a atteint les 27% et les droits des communautés riveraines respectées à 17%. Pour ce qui est de la protection de l’environnement et de la biodiversité, les statistiques tablent sur 16%. Malheureusement, l’engagement auprès des autres administrations n’est que d’1%, indique le journal.

Néanmoins, après deux ans de terrain les équipes en charge du projet Snoie sont plutôt satisfaites des résultats obtenus. « Le bilan est vraiment positif. Les dénonciations étaient suffisamment crédibles. Mais on n’entend pas s’arrêter à ce niveau », explique Angéline Modjo Kamdem, coordonnatrice du Foder. Et en guise de perspectives, l’association entend étendre le Snoie sur toute la zone forestière du Cameroun. Du côté du ministère des Forêts et la Faune, il est recommandé d’accélérer la révision de la loi forestière de 1994 afin de l’arrimer au contexte camerounais et de reconnaître le Snoie comme outil contribuant au recul de l’illégalité forestière au Cameroun.

Moctar FICOU / VivAfrik


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