L’ancien ministre nigérian de l’Agriculture et du Développement rural et actuel président de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adésina a appelé à « transformer (l’agriculture) pour créer de la richesse en Afrique » afin de nourrir les milliers africains qui vivent sous le seuil de la pauvreté.
Avec 65% de terres arables non cultivées dans le monde, l’Afrique est appelée à investir dans l’agriculture pour nourrir les populations mais aussi et surtout pour transformer de l’agriculture. Car, de l’avis du président de la Bad, « aucune région au monde ne s’est développée sans transformer son secteur agricole ». L’agriculture se présente donc comme étant l’avenir du continent africain dans la mesure où elle génère plus de 16% du PIB et fournit du travail à 60% de la population.
Akinwumi Adésina trouve injuste que le continent noir continue de dépenser chaque année 35 milliards de dollars pour se nourrir alors qu’elle dispose aujourd’hui de 65% des terres arables non cultivées sur le plan mondial. A l’en croire, si rien n’est fait dans les meilleurs délais, il alerte que cette facture pourrait atteindre 100 milliards de dollars par an d’ici à 2030.
Moctar FICOU / VivAfrik
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