Les gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement, des experts en changements climatiques et de capital naturel, vont organiser, jeudi 25 mai 2023, de 9 h à 10 h 30, heure d’Égypte (GMT+3) l’Événement thématique du savoir 2 au The Capital, Centre international des congrès de Charm el-Cheikh, et en visioconférence (le lien est externe).
D’après le site internet de la Banque africaine de développement, l’Afrique dispose d’abondantes ressources naturelles et de divers écosystèmes qui jouent un rôle essentiel dans les services, le développement et les moyens de subsistance. Le continent contribue de manière substantielle à la production annuelle mondiale de six minéraux clés : 80 % de platine, 77 % de cobalt, 51 % de manganèse, 46 % de diamants, 39 % de chrome et 22 % d’or. Environ 30 % des réserves minérales mondiales se trouvent en Afrique, dont 60 % des réserves de cobalt et 90 % des réserves de métaux du groupe du platine. Le continent détient actuellement 7 % des réserves mondiales de gaz naturel et de pétrole.
L’Afrique possède, en outre, plus de 60 % des terres arables de la planète et 13 % de la population mondiale, dont 60 % ont moins de 25 ans, ce qui en fait la population la plus jeune au monde. Environ 75 % des pays africains ont accès à la mer, ce qui offre un énorme potentiel pour une économie bleue qui pourrait contribuer à hauteur d’environ 1 500 milliards de dollars à l’économie mondiale si elle est gérée de manière efficace et durable.
Axée autour du thème : « Exploiter le capital naturel pour financer la lutte contre les changements climatiques et la croissance verte en Afrique », cette session va explorer la manière dont le capital naturel de l’Afrique peut compléter les financements du secteur privé, une solution vitale pour financer les actions d’adaptation et d’atténuation du continent et ses ambitions en matière de croissance verte. Elle discutera des cadres politiques pour transformer les richesses naturelles de l’Afrique, en se focalisant sur le contenu local, la valeur ajoutée, le commerce et l’intégration régionale ; les politiques en matière d’infrastructure, de financement et d’investissement ; le capital humain et le développement des compétences ; ainsi que la mise à niveau technologique. Les panélistes feront des recommandations de politiques pour exploiter le capital naturel afin de financer la lutte contre les changements climatiques et la croissance verte en Afrique.
Moctar FICOU / VivAfrik


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