Passer par la société civile pour atteindre les ODD en Afrique, selon la BAD

La Banque africaine de développement (Bad) compte sur l’implication des Organisation de la société civile (Osc) dans la réalisation de ses programmes de développement dans les pays africains » a soutenu ? mercredi à Dakar, Samba Kamara, chargé de programmes régionaux au département Afrique de l’ouest pour la Bad.

 « Le rôle de l’Osc sera d’aider les gouvernants à dérouler ces programmes et à les réaliser. La Bad est une institution de financement qui s’adresse aux pays et la société civile est un élément qui doit être pris en compte dans le processus participative pour permettre une réalisation de ces objectifs », a-t-il dit à nos confrères de l’APS. S’exprimant lors de l’atelier de consultation régionale Afrique de l’ouest qui se tient à Dakar entre la Bad et les Osc de la zone ouest africaine, M. Kamara est revenu sur les cinq grandes priorités stratégiques de la Banque, appelées les « High-5 » pour aider le continent à atteindre les objectifs de développement durable. Il s’agit de nourrir l’Afrique au niveau de l’agriculture, d’éclairer le continent noir dans le secteur de l’énergie, de l’intégrer, industrialiser l’Afrique et d’améliorer les conditions de vie des africains.

Ces 5 priorités, selon Samba Kamara, ont été définies avec des objectifs très quantifiés en termes d’indicateurs de performances à atteindre, mais aussi en termes de financement à mettre à la disposition des pays africains d’ici à 2025. « En ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie des africains, il y a un volet important qui concerne l’emploi des jeunes où la Bad avec les pays africains se fixe comme objectifs la création de 25 millions d’emplois », a-t-il dit. S’agissant de l’électrification du continent, le chargé de programmes régionaux du département Afrique de l’ouest pour la Bad a signalé que « la banque ambitionne d’ici à 2025 d’augmenter la capacité de production des pays africains de 160 gigas watt pour permettre à plus de 600 millions africains d’avoir accès à l’énergie ». Selon M. Kamara, elles (les Osc) seront impliquées « au niveau de l’identification, de la supervision, de l’évaluation et de la mise en vigueur des projets parce qu’ils ont une valeur ajoutée à apporter mais aussi les portes voix d’une population qui n’est toujours pas consultée pour que sa préoccupation soit remontée au plus haut niveau ».

Moctar FICOU / VivAfrik


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