La coalition mondiale sur l’eau au Sahel (Cmes) est un partenariat international qui offre une plateforme pour la mobilisation des gouvernements, partenaires et acteurs économiques et sociaux derrière un mouvement dont le but est de s’attaquer aux problématiques de l’insécurité alimentaire, de la pauvreté et de la vulnérabilité des populations sahéliennes face aux changements climatiques et des phénomènes hydrométéorologiques dans le Sahel, avec la maîtrise de l’eau comme outil stratégique d’opérationnalisation des politiques de développement .
Pour soutenir cette initiative, le Comité inter-Etats de la lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss) a sollicité et obtenu du groupe de Banque africaine de développement (Bad), structure chargée de la vison africaine de l’eau, qu’elle soit le chef de file des partenaires de la coalition, ont expliqué, dans un projet feuille de route de la Cmes reçu à vivafrik.com, les chefs d’Etats et de gouvernements du Cilss qui étaient en conclave le 20 décembre passé au Burkina Faso. Les partenaires adhérents aux objectifs de la Coalition, ont, selon le projet de feuille de route, proposé avec le Cilss, lors du lancement de son processus d’opérationnalisation en 2010 par les chef d’Etat et de gouvernements du Comité, une feuille de route devant aboutir à l’élaboration d’un cadre partenarial prenant en compte les initiatives et les stratégies sous régionales et régionales et sa mise en œuvre pour l’opérationnalisation de la coalition. Les partenaires invitaient alors le Cilss à animer ce processus et à tout mettre en œuvre pour réaliser les étapes de cette feuille de route dont l’aboutissement est la présente table ronde qui consacre l’adoption du cadre partenarial et du premier business plan de la coalition. Pour rappel, « le document de cadre partenarial formalise la plate-forme d’entente et de coopération entre les partenaires de la Coalition mondiale sur l’eau au Sahel. Le cadre partenarial constitue le fondement d’un partenariat dynamique susceptible de rassembler tous les acteurs du secteur de l’eau et les partenaires pour conjuguer leurs efforts de toute nature sur la question de l’eau au Sahel. Il définit le cadre de fonctionnement et de gouvernance de la plateforme de la coalition », lit-on dans le texte.
A les en croire, « le business plan est un cadre de présentation macro des programmes identifiés par le Cilss, les Etats ou tout autre partenaire de la coalition ». Il permet selon notre source, à la coalition de présenter régulièrement un plan d’investissement constitué de programmes régionaux identifiés par les partenaires sur la base des besoins des Etats, de l’expertise du Cilss, de la préoccupation des partenaires et des problématiques régionales. « Les programmes présentés sont en cohérence avec les objectifs stratégiques fixés dans le cadre partenarial. Le Business plan constitue un outil de plaidoyer et un outil dynamique de mobilisation des financements pour les projets du Cilss et des autres partenaires rentrant dans l’objectif de la coalition », explique le projet de feuille de route.
Moctar FICOU / VivAfrik


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