Compte tenu de la raréfaction des ressources de l’aide publique au développement, il convient de penser à l’identification et à la mobilisation d’autres sources de financement de l’agriculture africaine, a déclaré vendredi à Diamniadio (40 km de Dakar) le ministre sénégalais de l’économie et des finances via starafrica.com de samedi dernier et visité par vivafrik.com.
M. Amadou Bâ présidait la cérémonie de clôture de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine organisée par la Banque africaine de développement (Bad).
« Ainsi, avance-t-il, il est temps qu’on s’attèle à la mise en application de mesures concrètes visant à lutter contre l’évasion fiscale et à un contrôle plus stricte des flux financiers illicites qui du reste pourraient être orienté vers le financement de notre agriculture ».
Le ministre suggère en outre de mieux canaliser et utiliser les transferts de fonds des migrants africains pour l’agriculture et le secteur productif en général. « La massification de la finance islamique constitue également un mécanisme durable pour mobilise des ressources additionnelles pour financer notre agriculture », a également souligné monsieur Bâ.
Selon lui, c’est grâce à ces financements que toutes les préoccupations discutées ces trois jours et se rapportant à toute la chaine de valeur agricole pourront être prises en compte et renforcer la résilience des peuples africains.
Moctar FICOU / VivAfrik