Les organismes génétiquement modifiés (Ogm) pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est l’option que pourrait faire le parlement ougandais. En effet, le vice-président du pays, Edward Ssekandi, a récemment indiqué que la proposition de loi sur la biosécurité serait adoptée avant la fin de la 9ème législature, a indiqué Ecofin le 18 janvier dernier, parcouru par vivafrik.com.
Le texte, rédigé en 2012, avait déjà fait l’objet d’une étude par les parlementaires en 2013, mais ce travail n’avait pas abouti en raison des divergences qui sont apparues entre les différentes factions. La situation est-elle désormais différente ? C’est ce que veut espérer Edward Ssekandi. Selon le dirigeant, l’Ouganda a besoin de technologies capables de transformer un secteur agricole sévèrement touché par la sécheresse. Selon Arthur Makara qui dirige l’ONG «Scientifiques pour le développement local», les Ogm pourraient offrir un avantage compétitif certain à l’agriculture ougandaise. «Certains de nos partenaires commerciaux comme l’Afrique du sud et le Soudan cultivent déjà du coton génétiquement modifié. Ceci a boosté leur production et augmenté les revenus qu’ils tirent du secteur agricole. En Ouganda, les volumes des exportations agricoles déclinent sous l’effet du changement climatique.», affirme-t-il.
Selon Busiweek, les Ogm pourraient aider particulièrement la filière banane qui perd 71,4% de sa production sous l’action de la maladie de Wilt. Ceci se traduit par une perte évaluée à 299,6 millions de $.
Moctar FICOU / VivAfrik