La CEEAC invite le Maroc à défendre le Bassin du Congo

La capitale du royaume chérifien abrite depuis lundi et ce jusqu’à ce 12 juillet, une conférence internationale sur l’eau et le climat. Placée sous le thème « Sécurité hydrique pour une justice climatique » , la conférence internationale sur l’eau et le climat, organisée par le ministère délégué en charge de l’eau, du Royaume du Maroc en partenariat avec le ministère français de l’environnement, de l’énergie et de la mer et le Conseil mondial de l’eau, s’inscrit dans le cadre du processus préparatoire de la 22ème conférence des parties de la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (COP22) que le Maroc abritera du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, lit-on à Ecofin.

Cette conférence ambitionne de sensibiliser les décideurs et les divers acteurs et intervenants en ce qui concerne les retombées des changements climatiques sur l’eau. Elle ambitionne aussi de mobiliser les acteurs politiques, institutionnels, scientifiques et techniques autour des enjeux liés à l’eau, et ce, afin qu’ils soient inscrits au premier plan des négociations de la COP de Marrakech.

La CEEAC en ordre de bataille pour la COP 22

Abdu Razzaq Guy Kambogo, ambassadeur Haut-représentant de la République gabonaise, près le Royaume du Maroc a, au nom du Gabon qui assure la présidence en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), poursuivi des concertations tous azimuts avec les autres chefs de mission diplomatique de la zone Ceeac accrédités dans ce pays, pour affirmer l’appui des pays membres de cette communauté à l’initiative marocaine pour une sécurité hydrique et une Justice climatique. Ils ont ainsi recommandé une indispensable prise en compte des préoccupations des pays du bassin du Congo pour la mise en œuvre des politiques et stratégies élaborées dans le cadre de la gestion intégrée des ressources en eau. Saisissant l’opportunité de cette tribune, les diplomates de la zone Ceeac ont sollicité du royaume du Maroc, en tant que pays hôte de la COP22, un plaidoyer vigoureux à l’occasion de cette rencontre, afin que des décisions concrètes et exécutables soient prises pour aider les pays du bassin du Congo à résoudre les différents problèmes hydriques liés aux changements climatiques. Notamment, l’assèchement du Lac Tchad, ou certaines érosions dues à une pluviométrie excessive. Il convient, par ailleurs, de se féliciter de la présence, remarquable et remarquée, de diverses composantes de la société civile, désormais reconnue comme un maillon indispensable pour la recherche de solutions aux défis causés par les changements climatiques.

Moctar FICOU / VivAfrik


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