Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné que la Convention relative aux droits de l’enfant constitue le premier texte à caractère obligatoire dans lequel tous les États se sont engagés en faveur des droits naturels de chaque fille et de chaque garçon. « Tous les pays ont reconnu la vulnérabilité propre aux enfants et promis de leur fournir nourriture, soins de santé, éducation et protection », a rappelé le secrétaire général dans un message vidéo pour la Journée. M. Guterres s’est félicité des progrès qui ont été accomplis depuis cet engagement, signalant que le nombre de décès d’enfants a diminué de plus de moitié et que les retards de croissance ont reculé à travers le monde. Le chef de l’ONU a toutefois souligné que des millions d’enfants continuent d’être victimes de la guerre, de la pauvreté, de la discrimination et des maladies. « Partout, les enfants nous montrent leur force et leurs capacités de mobilisation en plaidant en faveur d’un monde plus durable pour toutes et tous », s’est félicité M. Guterres. Il a exhorté tous les pays « à tenir la promesse qu’ils leur ont faite ». « Appuyons-nous sur les progrès réalisés et engageons-nous de nouveau à faire passer les enfants en premier. Pour chaque enfant, tous ses droits », a plaidé le chef de l’ONU. A New York, des centaines de jeunes ont participé en personne ou par visioconférence à une manifestation à l’Assemblée générale de l’ONU marquant le 30ème anniversaire de la Convention, renseigne french.xinhuanet.com.
Journée internationale des droits de l’homme 2019 : déclaration de Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme
Genève (9 décembre 2019) – Cette année a été marquée par un engagement important, notamment de la part des jeunes. Il est particulièrement opportun que nous célébrions cette année la Journée des droits de l’homme durant la conférence phare des Nations unies à Madrid en faveur la justice climatique. Nous sommes redevables envers ces millions d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes qui se manifestent et s’expriment de plus en plus au sujet de la crise que connaît actuellement notre planète. Ces jeunes soulignent à juste titre que c’est leur avenir qui est en jeu, ainsi que l’avenir de tous ceux qui ne sont même pas encore nés. C’est eux qui devront subir toutes les conséquences des actions, ou de l’inaction, des générations précédentes qui sont actuellement à la tête des gouvernements et des entreprises, des décideurs sur qui repose l’avenir des pays, des régions et de la planète toute entière. Il est évident que les jeunes ne doivent pas à eux seuls affronter l’urgence climatique ni les nombreuses autres crises des droits de l’homme qui causent actuellement des troubles dans tant de pays simultanément à travers le monde. Nous devons tous nous unir, solidaires, et agir de manière raisonnée sans plus attendre. Nous pouvons, et nous devons, faire respecter les principes universels des droits de l’homme minutieusement élaborés en faveur de la paix, de la justice et du développement durable. Un monde où les droits de l’homme sont affaiblis est un monde replongeant dans un sombre passé, quand les plus puissants pouvaient s’en prendre aux plus faibles avec peu, voire aucune contrainte morale ou juridique, lit-on à westafrica.ohchr.org.
Journée internationale des droits de l’homme : Philippe Goffin réitère l’engagement en faveur des droits de l’homme
À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, le Ministre des Affaires étrangères Philippe Goffin réitère l’engagement de la Belgique à œuvrer pour la protection et la promotion des droits humains pour tous. Tout comme le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le Ministre tient à mettre en avant les enfants et les jeunes. L’année dernière a prouvé une fois de plus à quel point nos jeunes veulent faire entendre leur voix dans le débat social. Des dizaines de milliers de jeunes sont descendus dans la rue pour exprimer leur inquiétude face au changement climatique et exiger une politique climatique juste et déterminée. En s’exprimant à voix haute pour le climat, mais aussi en luttant contre l’intimidation, le racisme et la discrimination, ces jeunes citoyens contribuent à façonner notre démocratie. Nos jeunes sont une source d’inspiration pour l’avenir. L’année 2019 a été marquée par le 30e anniversaire de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. L’année prochaine, nous célébrerons le 20e anniversaire de deux protocoles à cette Convention. À l’occasion de cet anniversaire spécial, notre pays organisera en mai 2020 une conférence internationale des droits de l’enfant sur la mise en œuvre de ces protocoles. À l’heure où nous mettons l’accent sur nos jeunes, notre attention se porte également sur les droits des enfants qui, forcés par les conflits, les inégalités sociales et économiques, la corruption ou le changement climatique, ont émigré dans des pays tiers, parfois accompagnés de leurs parents, parfois seuls. Les mouvements migratoires se poursuivront au 21e siècle. La solution aux crises humanitaires à l’origine de ces mouvements ne repose pas sur un seul pays. La stabilisation durable des régions touchées par les conflits, la pauvreté et les catastrophes naturelles nécessite une approche régionale et internationale. Les trois piliers sur lesquels repose l’ONU – la paix et la sécurité, le développement et les droits de l’homme – vont de pair, a-t-il soutenu dans les colonnes de belgium.be.
Moctar FICOU / VivAfrik