La CIE déplore les pertes en vies humaines répétées des citoyens par électrocution

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Le directeur de la sécurité au travail à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a vivement dénoncé la mort par électrocution sous les hautes tensions qui est une bien triste réalité dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Les années passées, tout comme cette année, le nombre de personnes décédées de façon dramatique, dans une telle situation n’est pas négligeable.

« De 2016 à 2020, l’on a enregistré à Abidjan, 27 morts des suites de risques électriques. De janvier à avril, Abidjan compte officiellement 10 morts », s’est inquiété Soumahoro Amara le 18 juin 2020. Le responsable s’exprimait lors d’une tournée effectuée par une délégation de cette entreprise sur plusieurs sites à haut risque de plusieurs communes d’Abidjan. A Abobo, notamment les quartiers tels que le Plateau-Dokoui, le Mahou et Samanké ont été passés au peigne fin par l’équipe dépêchée sur le terrain.                      

Dans les communes d’Attecoubé et Yopougon, l’équipe de la CIE est allée toucher du doigt les dangers auxquels s’exposent les personnes qui habitent ces zones à risque. Tout comme les commerçants et les mécaniciens qui exercent sous les pilonnes des hautes tensions. « Cette situation est visible sur toute l’étendue d’Abidjan qui expose les riverains aux risques d’être électrisés, électrocutés et aux risques d’incendies », a déploré le chef de cette délégation.

En ces temps de pluies, l’objectif de cette visite, c’est de sensibiliser et amener les occupants à prendre conscience des risques qu’ils encourent. « La sécurité des populations et celle du système électrique requièrent une prise de conscience qui s’avère urgente », a-t-il recommandé.

« En Côte d’Ivoire, la CIE accorde une place de premier plan à la vie humaine. Raison pour laquelle, dans sa politique de sécurité, elle mise sur le ferme engagement du ‘’zéro accident d’origine électrique’’ » notamment, vis-à-vis de ses clients et des riverains des ouvrages tels que les installations au niveau des hautes tensions.

« Il est important de noter qu’en raison de la restriction des mouvements et des activités dues à la crise actuelle liée au coronavirus, la population passe plus de temps dans leurs foyers respectifs. Il peut en résulter des accidents et des incidents (les électrocutions, les incendies, etc.) causés par une utilisation inappropriée de l’électricité par les usagers. Une autre problématique à laquelle l’entreprise doit faire face, est celle de l’occupation de l’emprise des ouvrages électriques : les transformateurs électriques, les postes de distribution, les coffrets électriques, les couloirs de lignes électriques, etc. Il faut comprendre qu’être sous les lignes à haute tension, on s’expose à des risques d’accident. Pour éviter cela, c’est la prévention. Et cela commence par l’évitement des lignes sous haute tension. Que les populations qui sont sur ces sites cherchent à les quitter. Et que celles qui n’y sont pas encore ne cherchent pas à s’y installer », a encore renchéri Soumahoro Amara. Qui rappelle que les conséquences d’un accident d’origine électrique sont les électrisations, les électrocutions, les brûlures et les incendies.

Produire plus l’électricité tout en préservant l’environnement

Les enjeux du changement climatique appellent à produire plus d’électricité, avec moins de ressources, tout en préservant l’environnement. Le développement durable s’affirme désormais comme une exigence incontournable du secteur de l’électricité. Aujourd’hui ces enjeux sont déjà au cœur des missions de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité,                                          

Depuis sa création en 1990, la CIE accompagne le développement de la Côte d’ivoire, en s’engageant dans une démarche de développement durable, elle s’efforce de produire et de distribuer de l’électricité dans des conditions qui soutiennent une croissance économique forte, respectueuse des hommes et de l’environnement. L’énergie constitue une condition fondamentale du développement social et économique.

La  démarche RSO, initiée depuis 2012 par la CIE pour intégrer le développement durable dans son management, bénéficie de ses pratiques de gouvernance et d’éthique. Son périmètre de production interconnecté d’énergie fut évalué « Confirmé » par Afnor Certification en Juillet 2014, selon le référentiel AFAQ 26000.

Cependant, une telle démarche est renforcée par la prise en compte des principes de Responsabilités sociétales des organisations (RSO), en suivant les recommandations de la norme ISO 26000.La RSO est une composante essentielle du développement et engage l’ensemble de l’organisation.  Il s’agit de repenser la responsabilité de l’entreprise en adoptant une nouvelle grille de lecture pour améliorer ses réponses aux défis climatiques.

La démarche doit être ambitieuse et s’inscrire dans une volonté d’innovations et de progrès continus. La profonde transformation de la compagnie exige une RSO forte et adaptée aux nouveaux enjeux de la société. Créer de la valeur partagée et contribuer à l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD).

Le développement durable est ainsi une opportunité de mettre à profit la mission de service qui nous est confiée, afin de participer pleinement au développement humain du pays et à la satisfaction de toutes les parties prenantes. Les enjeux d’une croissance fondée sur le développement durable interpellent toutes les sociétés du secteur énergétique, a souligné l’entreprise.

En résumé, elle se doit d’être la plus exemplaire possible dans sa gestion au regard des enjeux environnementaux et sociaux, des enjeux de la planète, et d’en tirer un bénéfice dans son exploitation.

Conscient que les enjeux liés à la transition énergétique touchent l’ensemble des acteurs de la société du secteur énergétique, des initiatives ont été menées pour tenter d’intégrer au mieux les entreprises et de les amener à s’impliquer davantage.

A propos de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité                           

La Compagnie Ivoirienne d’Electricité est une société anonyme privée de droit ivoirien créée en 1990. Elle a pour objet social, la gestion des ouvrages de production, de transport et de distribution, la gestion des mouvements d’énergie, la commercialisation, l’importation et l’exportation de l’électricité sur l’ensemble du territoire national. Concessionnaire du service public de l’électricité en Côte d’Ivoire et premier producteur d’électricité d’origine renouvelable de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec l’hydroélectricité. Filiale du groupe Eranove, liée à l’État de Côte d’Ivoire par une convention de concession de type affermage pour l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation d’énergie électrique, la CIE est un des leaders de son secteur sur le continent africain.  Elle a pris le relais de l’ancienne compagnie nationale EECI. La CIE exporte de l’électricité vers le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, le Togo, le Mali et bientôt la Guinée.

Moctar FICOU / VivAfrik                                 

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