La lutte contre le changement climatique s’intensifie dans le monde entier. Et l’Afrique n’est pas en reste dans ce combat contre le changement climatique. Au sein du continent noir, les auteurs, à l’instar de Tribune Hindou Oumarou Ibrahim, coordonnatrice de l’association des femmes autochtones de la communauté peule Mbororo du Tchad et Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, ont souligné le rôle des femmes dans le développement en Afrique invitant les banques de développement à leur apporter des solutions concrètes.
Rappelons qu’en Afrique et singulièrement au Sahel, enjeux féministes et climatiques s’entremêlent au quotidien. Alors que le compte à rebours a commencé pour atteindre, d’ici à 2030, les dix-sept Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, féminisme et développement doivent plus que jamais former un tout solidaire. La Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2021, pourrait également être celle de la planète.
Dès 1992, la déclaration de Rio rappelait la capacité des femmes à orienter nos modèles économiques, sociaux et environnementaux au profit de pratiques pérennes, érigeant cet engagement en un principe d’action : « les femmes ont un rôle vital dans la gestion de l’environnement et le développement. Leur pleine participation est donc essentielle à la réalisation d’un développement durable ». C’est d’ailleurs à une femme, la norvégienne Gro Harlem Brundtland, que l’on doit l’affirmation du concept de développement durable lorsqu’elle présidait la Commission mondiale sur l’environnement et le développement avec la publication, en avril 1987, du rapport « Notre avenir à tous ».
Moctar FICOU / VivAfrik