Les populations de la commune de Malicounda ont profité de la consultation citoyenne organisée dans leur terroir pour égrener, auprès des autorités locales, un chapelet de doléances notamment l’accès à l’eau potable et à l’électricité. Mieux, lors de cette journée de consultation citoyenne, ces habitants ont demandé à la nouvelle équipe municipale de régler leurs problèmes d’adduction en eau potable et d’accès à l’électricité.
L’équipe municipale connaît déjà les points essentiels auxquels elle devra s’attaquer pour satisfaire les besoins de ses populations. Afin de résoudre les problèmes élémentaires qui accentuent la souffrance des populations, le maire devra résoudre trois doléances collectives aux 22 villages. Ces besoins sont relatifs à un problème d’adduction en eau potable, l’extension du réseau électrique et le renforcement des structures sanitaires.
« Les 3 points qui peuvent être retenus sont l’extension de l’électrification rurale, la santé et l’adduction en eau potable. Ce sont les trois doléances que nous devons satisfaire aussi bien dans la zone sud que dans la zone nord », a dit le maire de cette commune par ailleurs directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Maguette Sène qui reconnaît que, même si tous les 22 villages ont accès à ces infrastructures, force est de constater qu’il y a des quartiers qui n’ont pas été desservis.
De l’avis du directeur du COUD, ces doléances ne sont pas nouvelles et même s’il y a une satisfaction partielle, l’augmentation fulgurante de la démographie fait que ces besoins restent persistants.
« Il faut installer de grands projets qui puissent gérer le secteur de l’emploi et nos préoccupations. Donc, il faut une discussion avec les populations pour mettre en place ces projets », a souligné Maguette Sène qui est d’avis que, pour résoudre ces difficultés, l’équipe municipale envisage accentuer le partenariat avec le secteur privé surtout que le problème de l’emploi des jeunes est aussi une épine à enlever de leurs pieds.
La bonne nouvelle est que M. Sène ne lésine pas sur les moyens lui permettant de répondre à la demande des populations. « Les grands projets sont des projets à milliards, donc ce ne sont pas des projets budgétaires, surtout que le nôtre avoisine plus ou moins le milliard. Il s’agit d’une collaboration avec les investisseurs privés, l’Etat et les partenaires techniques et financiers, comme ce fut le cas de la gare routière de Saly, aérodrome qui a été financée à hauteur d’un milliard par un partenaire privé, et la centrale solaire de Malicounda qui a été financée à 22 milliards FCFA par l’Etat sans pour autant que la mairie n’y mette un sou », a-t-il renseigné.
Poursuivant son speech, il a fait part que « ce sont ces genres de projet qu’il nous faut. Nous allons aménager des terres et inviter des investisseurs à y investir. Les retombées de cette collaboration nous permettront de satisfaire les demandes de la population en eau, électricité, une couverture sanitaire. Ce partenariat peut avoir lieu dans le secteur de l’élevage, l’agriculture, le tourisme, etc. »
« Malgré l’adduction en eau potable, le liquide précieux ne coule pas des robinets. Outre le problème d’eau, poursuit-il, il faut la construction d’une maternité et l’affectation d’une sage-femme », a rétorqué le porte-parole des jeunes, Antoine Sarr alias Dibo.
Moctar FICOU / VivAfrik
