Dans le cadre de sa lutte contre la Pêche illicite non déclarée et non réglementée (INN), la piraterie, l’émigration clandestine, la pollution marine, les trafics de drogue et d’armes, le Sénégal va acquérir 3 nouveaux patrouilleurs. C’est ce qu’a annoncé, lundi 13 juin 2022, le chef de l’Etat Sénégalais devant les officiers des forces armées alors qu’il procédait à l’inauguration de l’école de la marine nationale.
La flotte navale de la marine nationale s’élargit avec l’acquisition de trois nouveaux patrouilleurs d’ici à début 2023. Il s’agit du patrouilleur « Le Walo » qui sera suivi de deux autres navires dans les séquences de six mois.
« Cet établissement doit être un creuset d’acquisitions de connaissances théoriques et de pratique… Début 2023, sera marqué par la livraison du patrouilleur Le Walo qui sera suivi de deux autres navires dans les séquences de six mois » pour lutter contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée, la piraterie, l’émigration clandestine, la pollution marine, les trafics de drogue, d’armes, a fait savoir Macky Sall.
Dans un communiqué de presse, le Groupe PIRIOU, a annoncé avoir signé, avec le ministère des Forces armées du Sénégal, en présence de Macky Sall et de la délégation ministérielle française, un contrat portant sur l’acquisition de trois patrouilleurs « OPV 58 S » destinés à la marine nationale sénégalaise, a rappelé le diffusé le 17 novembre 2019.
L’« OPV 58 S » (Offshore Patrol Vessel) est un patrouilleur polyvalent de 62 m, robuste et endurant dédié aux missions de surveillance, d’identification et d’intervention, répondant parfaitement à la variété des missions liées à l’Action de l’Etat en Mer. En complément de ses capacités de projection (embarcations commandos), il possède une capacité de dissuasion de premier rang grâce à ses systèmes d’armes de lutte anti-surface et de lutte anti-aérienne.
« Avec l’exploitation inédite du trafic maritime y compris l’exploitation des hydrocarbures, le rôle des gens de mer s’accroît et se complexifie. Aujourd’hui plus que jamais, notre sort est lié à la mer au regard des zones et des ressources à surveiller, à exploiter. Ainsi plus de 90% des flux commerciaux et des données informatiques transitent par les océans », a précisé le président de la République du Sénégal déterminé à lutter contre les trafiquants qui s’activent dans les océans pour mener leurs activités illicites.
« Ainsi plus de 90% des flux commerciaux et des données informatiques transitent par les océans », précise le président de la République déterminé à lutter contre les trafiquants qui s’activent dans les océans pour mener leurs activités illicites.
Rappelons-le, le Sénégal avait acquis deux navires de défense et de combat baptisés « Lac Retba » et « Cachouane ». Il s’agit de deux patrouilleurs rapides de type Shaldag qui viennent d’être livrés par les chantiers navals Israël Shipyards. « Lac Retba » est un Shaldag MK V alors que « Cachaouane » est un Shaldag MK II.
Une acquisition qui vient en renfort à « Anambé » et « Soungrougrou », les deux premiers navires Shaldag MK II. Equipé d’une mitrailleuse légère, d’un système d’arme télécommandée de 23.30 mm, 12.7 mm et d’un dispositif électro-optique, le Shaldag MK II est l’un des FPC les plus rapides du secteur naval grâce à son design tout en aluminium et à sa vitesse maximale de 45 nœuds.
Quant au Shadlag MK V, il est, selon sa fiche technique, un navire léger, rapide et robuste, idéal pour les missions de sécurité navale. Il est totalement conçu en aluminium et, comme tous les membres de la famille Shaldag, il bénéficie d’un niveau de maniabilité extrême et d’une excellente tenue à la mer.
Conçu pour intervenir sur de longues distances, il est particulièrement efficace grâce à un rapport élevé entre la puissance de feu et le déplacement. Il est équipé de missiles sol-sol à courte ou moyenne portée ainsi que de drones tactiques. La Marine nationale étrennait également un patrouilleur de mer OPV 58S commandés en novembre 2019 au français Piriou.
L’«OPV 58 S » (Offshore Patrol Vessel) est un patrouilleur polyvalent de 62 m, robuste et endurant dédié aux missions de surveillance, d’identification et d’intervention, répondant parfaitement à la variété des missions liées à l’action de l’état en mer.
Moctar FICOU / VivAfrik