Aly Ngouille Ndiaye, nouveau ministre sénégalais de l’Agriculture, du Développement rural et de la Sécurité alimentaire s’est engagé, lors de sa prise de fonction vendredi 23 septembre 2022, à « travailler à la reconnaissance formelle des métiers de l’agriculture et des organisations professionnelles agricoles en vue d’améliorer substantiellement l’emploi en milieu rural ».
De l’avis de M. Ndiaye, cette question est en lien avec la nécessité de travailler « à la facilitation de l’accès à la terre pour des besoins agricoles avec l’implication de tous les intervenants par filière, en vue d’optimiser les investissements partant de la production de semence à la transformation, en passant naturellement par les récoltes », a dit l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale qui s’exprimait en présence du personnel du ministère qu’il dirige désormais, des acteurs du secteur de l’agriculture et de nombreux invités, à l’occasion de la passation de service avec son prédécesseur, Moussa Baldé.
Il a appelé à « une mise en synergie des efforts des acteurs privés, qu’ils soient des agroindustriels, des unités industrielles et des éleveurs et de l’Etat pour accroitre la production » agricole.
Poursuivant son allocution, le nouveau ministre sénégalais de l’Agriculture, du Développement rural et de la Sécurité alimentaire a laissé entendre que « la diversification des produits agricoles, l’intégration des filières, le développement de la recherche seront également nos priorités pour atteindre à court terme les objectifs de souveraineté alimentaire qui nous ont été assignés par le président de la République ».
Il a fait observer que la souveraineté alimentaire constitue « la nouveauté dans la dénomination » du ministère de l’Agriculture.
Rappelons qu’en réponse à la crise alimentaire qui a secoué le monde et au regard du contexte international, le gouvernement du Sénégal a selon lui pris l’option de mettre en œuvre le programme de résilience économique et social et d’ajuster le Plan d’actions prioritaires (PAP) de la phase 2 du PSE en un Plan d’actions prioritaires ajusté et amélioré (PAP2A).
Ce plan est décliné dans le domaine agricole par le programme agricole pour une souveraineté alimentaire durable, que le ministre sortant a eu « l’immense mérite d’élaborer avec ses équipes si performantes », a-t-il relevé.
Lequel programme s’articule autour de trois axes : le renforcement de la riziculture, le développement de l’horticulture et le développement des céréales sèches, a précisé Aly Ngouille Ndiaye.
Ainsi, « les nombreux investissements consentis dans l’agriculture ont permis la relance de la croissance agricole à un taux annuel de 9% depuis 2015, dont 6,8% pour les cultures vivrières et 7, 6% pour les cultures de rentes », a-t-il soutenu.
Moctar FICOU / VivAfrik


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