Après les villes de Mahajanga à Madagascar, Dschang au Cameroun et Bouaké en Côte d’Ivoire, la ville de Lomé vient de bénéficier le projet de valorisation des déchets Africompost, financé par l’Agence française de développement (AFD).
Si l’on se fie au site d’information togofirst.com, le projet est appuyé financièrement à hauteur de 200 000 euros (plus de 131 millions de francs CFA), comme l’indique l’AFD. ll s’agit de doter la ville de nouvelles installations pour améliorer le traitement et la valorisation de ses ordures. L’initiative se positionne dans un contexte où la capitale de plus d’1,5 million d’habitants produit annuellement 350 000 tonnes de déchets ménagers.
« Le tri et le compostage permettent d’améliorer la gestion locale des ordures ménagères, tout en réduisant leur impact sur l’environnement. En outre, la production de compost, grâce à un broyeur à compost, contribue au développement de l’agriculture locale et s’accompagne de la création d’emplois pour les populations les plus défavorisées », a expliqué l’ONG Gelavor, une ONG française qui met en œuvre le projet Africompost au Togo pour a une durée de 3 ans.
Les unités de compostage installées, seront gérées par des organisations de la société civile (OSC) avec pour mission, la sensibilisation de la population et la vente du compost aux des agriculteurs locaux, ainsi que d’autres produits transformés, notamment des verres et des pavés en plastique.
La commune de Lomé, en tant qu’autorité organisatrice de la gestion des déchets sur son territoire, est partenaire institutionnel du projet. De son côté, l’association ENPRO, créée en 1999, est l’opérateur local de pré-collecte et de compostage.
Moctar FICOU / VivAfrik