L’Egypte a signé des accords de 83 milliards $ dans les secteurs de l’hydrogène et de l’ammoniac verts en marge de la COP27

Alors que quatre pays d’Afrique du Nord à savoir l’Égypte, la Mauritanie, le Maroc et l’Algérie enregistrent de grandes avancées dans la production et l’exportation de l’hydrogène vert. Toutefois, ces avancées risquent d’être hypothéquées par des difficultés à surmonter en matière d’expertise et de financements.

Pour faire face à ces difficultés, l’Egypte multiplie les accords avec les groupes énergétiques internationaux pour se positionner comme un acteur majeur de la transition énergétique au moment où les pays développés cherchent à se sevrer des énergies fossiles pour des raisons écologiques et géopolitiques.

Ainsi, selon la ministre égyptienne de la Planification et du Développement économique, Hala Al-Saeed qui s’exprimait dimanche 20 novembre 2022, les autorités égyptiennes ont signé, en marge de la 27ème Conférence des Nations unies sur le climat (COP27), des accords d’une valeur globale de plus de 83 milliards $ avec des groupes énergétiques internationaux pour la construction de neuf unités de production d’hydrogène et d’ammoniac verts.

« En marge de la COP27, l’Egypte a signé avec des compagnies internationales des accords d’une valeur totale de 83 milliards de dollars qui portent sur la construction de neuf complexes de production d’hydrogène et d’ammoniac verts dans la zone économique du canal de Suez », a déclaré la ministre dans un entretien accordé au site d’information Alborsa News, sans dévoiler les noms de ces compagnies.

Poursuivant son allocution, elle a ajouté qu’« ensemble, et à pleine capacité, ces projets devraient produire 7,6 millions de tonnes d’ammoniac vert et 2,7 millions de tonnes d’hydrogène vert par an, ce qui positionnera l’Egypte comme un hub énergétique régional ».

La ministre qui affirme que les énergies renouvelables devraient représenter 42 % du mix énergétique de l’Egypte à l’horizon 2035 a également précisé que des projets d’usines d’hydrogène et d’ammoniac verts d’une valeur de 16,5 milliards $ seront réalisés d’ici à 2026, alors que des unités de production nécessitant des investissements de 38 milliards $ seront construites entre 2026 et 2030. D’autres projets d’un coût global de 28,5 milliards $ seront exécutés entre 2030 et 2035.                        

Moctar FICOU / VivAfrik


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.