Ce qui était dans l’air est désormais officiel. En effet, un atelier sur la cartographie de la forêt classée de mangroves a été organisé, mardi 22novemebre 2022, à Ziguinchor, à l’initiative de l’inspection régionale des eaux et forêts.
Se prononçant sur cette identification, l’inspecteur régional des eaux et forêts de Ziguinchor, Ismaëla Niang, a dit à qui veut l’entendre que « nous avons beaucoup de forêts de mangroves à Ziguinchor. Mais une partie de ces forêts est classée. Et, cette partie classée n’est pas très bien identifiée. Nous devons donc passer à la cartographie ».
« Nous voulons ensemble identifier et planifier la cartographie de cette forêt de mangroves qui doit entrer dans la Contribution nationale déterminée (CDN) par le ministère de l’environnement », a ajouté M. Niang lors de la cérémonie qui a enregistré la présence des élus locaux, des conservateurs et des autorités administratives. L’inspecteur régional des eaux et forêts de Ziguinchor qui a rappelé que dans cette contribution déterminée, il y a une part qui revient aux forêts classées et une autre au domaine protégé a notifié qu’« aujourd’hui cette forêt de mangroves classée depuis le temps colonial n’a pas été clairement identifiée. Nous voulons déterminer avec des limites exactes la superficie réelle de la forêt classée de mangroves de Ziguinchor ».
Rappelant que la forêt de mangroves de Ziguinchor a été classé depuis 1945 par les colons, M. Niang a ainsi demandé l’implication de tous les acteurs pour l’harmonisation de tout ce qui se fait en termes de reconstitution de ces forêts de mangroves de Ziguinchor.
Pour lui, « le niveau de conscience des populations de la région de Ziguinchor par rapport aux agressions de la mangrove est assez élevé ». « Aujourd’hui, les populations sont plus orientées dans la reconstitution des forêts classées de mangroves ».
Moctar FICOU / VivAfrik


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