Le Directeur régional du développement durable (DRDR) a plaidé, mardi 30 avril 2024, pour la mise en place d’un mécanisme permettant aux producteurs de disposer à temps de semences de qualité.
« Il serait important que les commissions de distribution des intrants puissent réfléchir sur un mécanisme qui permet aux producteurs d’accéder aux semences et aux engrais, afin d’assurer un bon déroulement de la campagne agricole 2024-2025 », a préconisé Daouda Hann.
Qui s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) consacré au bilan de la campagne agricole 2023-2024 et aux perspectives de celle 2024-2025.
« La principale difficulté, selon lui, c’est l’accès aux producteurs réels, d’une quantité suffisante de semences et d’engrais ».
Il a estimé que le problème de certaines commissions est que la distribution se fait par « carré », ce qui explique que les petits producteurs se retrouvent avec 1, 2 ou 3 kilos d’intrants seulement. « Une quantité insuffisante qui ne permet pas aux producteurs d’emblaver des superficies importantes », a-t-il déploré.
S’agissant de la précédente campagne agricole 2023-2024, il a rappelé que « les opérations de mise en place des intrants s’étaient très bien déroulées ».
« On a eu l’année dernière des quantités suffisantes qui ont permis aux producteurs de faire une bonne campagne et une bonne production », a-t-il souligné.
Cette campagne s’est traduite par « une augmentation de la production de niébé qui est passée à 300 tonnes par rapport à 2022 alors que pour l’arachide, elle a augmenté de presque, 425 tonnes », a-t-il magnifié.
Moctar FICOU / VivAfrik
