Le secrétaire municipal de la commune de Kidira, Mamadou Fadé a indiqué que plusieurs quartiers et des champs de Kidira ont été envahis par des eaux de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal qui a atteint ce samedi 24 août 2024 sa cote d’alerte à Bakel.
« Le débordement de la Falémé a touché plusieurs maisons des quartiers Pont, Allahina et Diboli et bloqué la circulation des véhicules sur une partie du tronçon routier de la route nationale reliant Tamba-Kidira », a-t-il dit à la presse.
Poursuivant son allocution, il a déploré le fait que « plusieurs périmètres de champs de maïs et de piment qui se trouvent sur le long des berges de la Falémé sont également sous les eaux. L’eau a tout emporté sur son passage », s’emporte-t-il, indiquant que des commerçants des quartiers impactés ont démarré une opération de pompage des eaux pour protéger les marchandises qu’ils ont stockées dans des magasins.
Rappelons que le plan d’eau du fleuve Sénégal a atteint samedi 24 août 2024 à 11 h 30 mn la cote d’alerte de 10 mètres à la station hydrologique de Bakel, entrainant « des risques élevés d’inondation » dans cette partie de la vallée du fleuve, a ajouté la même source officielle.
De son côté, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a, dans un communiqué transmis à la presse, fait valoir que « la cote d’alerte de 10 mètres est atteinte à la station hydrologique de Bakel, avec des risques élevés d’inondation dans cette zone de la vallée du fleuve Sénégal ».
« Les populations riveraines et les porteurs d’activités aux abords du fleuve Sénégal devront, parallèlement aux diligences que l’Etat aura à entreprendre, observer une vigilance maximale et prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement du cours d’eau et ce, jusqu’à un retour à une situation normale », a recommandé la même source.
Elle renseigne par ailleurs que le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement assure, « dans le cadre de la prévention des inondations, un suivi permanent de la situation hydrologique des fleuves Sénégal et Gambie, à travers les stations hydrométriques installées à cet effet ».
Moctar FICOU / VivAfrik