La RDC mise sur l’utilisation des énergies vertes pour lutter contre la déforestation

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En République démocratique du Congo (RDC), l’utilisation des énergies vertes a été préconisée mardi 27 août 2024, parmi les alternatives visant à lutter contre la déforestation et la pollution climatique. Cette idée a été émise au cours d’une formation sur la responsabilité environnementale, en faveur des jeunes, dans la commune de Lingwala, au Nord de la ville de Kinshasa, la capitale congolaise.

La formatrice en responsabilité environnementale au sein de l’Organisation « Congo innovation academy » (CINA), « pour remédier face à la déforestation dans notre pays, nous avons évoqué l’utilisation des énergies vertes qui ne polluent pas l’environnement (…). Nous pouvons aussi utiliser des foyers ménagers qui consomment moins que des boîtes de chauffage (braise) ».

Gaël Mabanza a estimé qu’en milieu rural, l’état peut mettre des moyens et créer des activités qui puissent générer des fonds et que ces activités ne soient pas à court ou moyen terme mais à long terme afin de permettre à ce que la forêt (animaux et consorts) puisse se régénérer.

Poursuivant ses explications, elle a ajouté que, « sans ces alternatives, évoqué, nous aurons toujours tendance à l’exploiter parce que c’est là que la communauté se ressource pour satisfaire ses besoins ».

Mabanza, a centré sa sensibilisation autour de l’environnement et la biodiversité, compte tenu des enjeux de la préservation du bassin du fleuve Congo.

« Aujourd’hui, le discours était d’abord de sensibiliser les jeunes à connaître quels sont nos ressources pour bien les protéger et ne pas en abuser inutilement, donc nous leur avons exposé les atouts de notre pays, du point de vue environnemental », a ajouté la formatrice.

Des réglementations pour préserver le bassin du fleuve Congo

De son côté, David Sambia, secrétaire d’une association éponyme a souligné à l’Agence congolaise de presse (ACP) que, « pour préserver le bassin du fleuve Congo, nous devons à travers notre gouvernance nous établir des mesures réglementaires et même plus loin pousser notre gouvernement à adopter certaines instructions avec des gardes côtières pour pouvoir s’assurer que le fleuve Congo soit exploité d’une manière large dans le respect de tous les êtres vivants qui y figurent et la population aux alentours ».

Des pratiques culturelles et traditionnelles pour protéger l’environnement

Par ailleurs, les jeunes ont été sensibilisés au cours de cette session d’atelier, à recourir aux pratiques culturelles traditionnelles vu l’importance de l’aspect culturel dans la préservation de la biodiversité du fleuve Congo.

« Je peux remonter dans le passé à partir des ancêtres pour dire qu’il existe des pratiques culturelles traditionnelles qui sont enfouies dans notre culture et qui nous sont transmises pour que ces mêmes pratiques contribuent à la protection de l’environnement même dans le terme des enjeux et de défis actuels », a fait savoir à l’Agence congolaise de presse, le Pr Damien Ndosimau, expert en planification stratégique dans le domaine de projet.

Organisée par « Congo Innovation Academy » (CINA) que coordonne M. Djify Elugba Kabamba, cette initiation à la responsabilité environnementale s’étale en cinq modules, comme par exemple « l’introduction à l’environnement et au développement durable » et bien d’autres.

Cette session de formation de trois jours, soit du 26 au 28 août 2024, a été lancée lundi, en faveur de 30 jeunes congolais. À l’issue de cet atelier dont la cérémonie de remise des brevets est prévue vendredi 30 août 2024, ces jeunes serviront des relais communautaires pour vulgariser cette sensibilisation sur l’environnement.

Moctar FICOU / VivAfrik

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