Réunis à Abidjan, la capitale ivoirienne dans le cadre de la 10ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), les ministres de l’Environnement du continent noir ont renouvelé leur appel à la création d’un protocole juridiquement contraignant pour faire face à la sécheresse, de plus en plus fréquente et sévère en Afrique.
Si l’on se fie au site d’information scienceetsociete.com qui relayé, cette mesure vise à renforcer la résilience des pays africains aux phénomènes climatiques extrêmes et s’inscrit dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD/UNCCD).
Durant la semaine du 30 août au 6 septembre 2024, les ministres de l’environnement et experts venus de tout le continent ont échangé sur les solutions à apporter aux défis environnementaux de l’Afrique autour du thème « Rehausser l’ambition de l’Afrique de lutter contre la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse ».
« Nous devons aller au-delà des déclarations et des promesses pour passer à l’action. Les outils, stratégies et plans d’action existent. Il est temps de les mettre en œuvre », a déclaré à scienceetsociete.com, Assahoré Konan Jacques, ministre ivoirien de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, lors de la cérémonie de clôture à Abidjan.
L’importance des partenariats internationaux, régionaux et locaux a été au cœur des discussions, appelant les États, la société civile, le secteur privé et les organisations internationales à unir leurs efforts contre la désertification et la dégradation des terres. Un soutien financier et technique est jugé crucial pour aider les pays africains à atteindre un développement durable, a conclu le média en ligne.
Moctar FICOU / VivAfrik