Le rapport souligne que les mini-réseaux deviennent un puissant un moteur de l’électrification des zones reculées d’Afrique subsaharienne, grâce notamment à la baisse du coût des énergies renouvelables et à la mise en place de cadres réglementaires favorables.
L’Afrique accapare environ 87% de l’ensemble des financements engagés dans des programmes de développement des mini-réseaux électriques à l’échelle mondiale par des investisseurs privés, des gouvernements et des partenaires de développement, selon un rapport publié le 14 août dernier par Sustainable Energy for All (SEforALL), une organisation internationale qui œuvre à favoriser l’accès universel aux énergies renouvelables.
Intitulé « State of the global mini-grids market report 2024 », le rapport précise que le montant total des fonds engagés à travers le monde pour les programmes d’installation de ces réseaux dédiés à l’électrification des zones reculées s’élève à plus de 3,1 milliards de dollars. Sur ce montant, environ 2,7 milliards de dollars sont destinés aux pays africains.
La répartition de ces engagements par sous-région du continent montre que l’Afrique de l’Ouest capte la majeure partie des financements (808 millions de dollars), devant l’Afrique de l’Est (639 millions) et l’Afrique centrale (416 millions), alors que l’Afrique australe et l’Afrique du Nord attirent des montants très modestes. Quelque 821 millions de dollars sont par ailleurs engagés dans des programmes multi-régionaux couvrant l’ensemble du continent.
Le rapport souligne également que deux tendances peuvent être identifiées dans le financement du secteur des mini-réseaux dans le monde. La première est l’augmentation significative du financement total engagé par les partenaires au développement, qui est passé de quelques millions de dollars dans les années 2000 à plus de 2,5 milliards de dollars en 2023.
Lisez les détails du rapport en cliquant le lien suivant: https://www.agenceecofin.com/energies/1309-121514-l-afrique-capte-87-des-financements-mondiaux-de-mini-reseaux-electriques-rapport.