L’atelier international sur la gestion des déchets et la transition écologique s’est ouvert mercredi 25 septembre 2024, à Kaolack est axé autour du thème suivant : « Renforcer notre pouvoir d’agir pour une gestion durable des déchets solides contribuant à une transition écologique juste dans les villes ouest-africaines ».
Cette rencontre de haut niveau de trois jours (du 25 au 27 septembre 2024) a été initiée par Caritas Sénégal, en partenariat avec Secours catholique-Caritas France. Soutenue par l’Agence française de développement (AFD), elle a enregistré la présence des antennes de Caritas de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Mali et s’est tenue sous la présidence du préfet du département de Kaolack, Latyr Ndiaye.
En effet, Caritas Sénégal s’est engagée, depuis le 1er octobre 2021, dans la valorisation de l’expérience capitalisée par Caritas Kaolack, il y a de cela trois décennies, sur la problématique de la gestion des déchets, a rappelé le directeur diocésain de Caritas Kaolack.
Abbé Etienne Ndéné Ndong a indiqué que cette initiative a trouvé une « oreille favorable » auprès des partenaires qui accompagnent Caritas à travers le programme « Dynamiques territoriales pour une transition écologique juste » (DYT-ECO).
Si l’on se fie aux autorités, ce programme est mis en œuvre dans les communes de Koumpentoum, Nguékokh, Wack-Ngouna, Karang Poste et Nioro du Rip.
Poursuivant son allocution, Abbé Etienne Ndéné Ndong a souligné que « nous avons voulu que notre expérience rencontre celle des autres et que notre contribution s’agrège à l’ensemble des efforts qui sont en train d’être menés par l’Etat du Sénégal ».
Cet atelier, qui est un cadre d’échanges et de partage, devra permettre d’imprimer un tournant important à la gestion des déchets, a-t-il soutenu.
Certes, il y a « énormément » d’investissements et de financements, mais la question qui mérite d’être posée est si vraiment la transition écologique est enclenchée.
Le directeur de Caritas Kaolack a ajouté que « les investissements, les projets et programmes de Caritas, de l’Etat et autres devront être simplement des catalyseurs et des supports d’une dynamique imprimée dans le cœur de l’ensemble des Sénégalais. Et cela demande une conversion ».
Il a précisé que la transition écologique que le Caritas souhaite « accompagner et sur laquelle » elle veut « apporter » sa « maigre contribution va consister à allier les solutions environnementales à celles sociales et même parfois religieuses ». Selon lui, « la créature, l’environnement et la nature sont d’abord un don de Dieu ».
Moctar FICOU / VivAfrik