Les rideaux sont tombés sur les travaux de la 15ème conférence de l’énergie au Maroc

La 15ème conférence de l’Énergie, organisée par la Fédération de l’énergie avec l’appui du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a pris fin lundi 14 mars 2022 à Rabat au Maroc.

Signalons que le Maroc a accueilli le 14 mars 2022, une conférence de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) sur l’énergie, avec les Émirats arabes unis comme invité d’honneur. La conférence a réuni les pays de la région MENA sur l’énergie. D’après le site émirati The National, qui rapporte l’information, il s’agit de la 15ème conférence sur l’Energie, organisée par la Fédération marocaine de l’énergie et qui est axée sur la transition énergétique, dans un contexte où les pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord renforcent leurs capacités renouvelables avec de nouveaux projets.

Mieux, le rassemblement a pour objectif de faire le point sur la nouvelle demande énergétique, en tenant compte entre autres, de la crise sanitaire et de ses répercussions sur l’économie à l’échelle nationale, continentale et internationale.

Plusieurs thématiques sont débattues en 4 panels, notamment, l’accélération du déploiement des énergies renouvelables, l’introduction du gaz naturel comme vecteur de compétitivité pour l’industrie nationale, l’hydrogène et la décarbonation de l’industrie.

Les Émirats arabes unis sont représentés par une délégation de haut niveau dirigée par le Dr Sultan Al Jaber, ministre de l’industrie et des technologies avancées, et envoyé spécial des Émirats arabes unis pour le changement climatique. La conférence tenue à Rabat, et organisée en partenariat avec le ministère de l’Énergie et de la Transition et du Développement durable du Maroc est placée sous le thème « Transition énergétique : Bilan d’étape et perspectives ».

Ainsi, la conférence a permis d’échanger autour des expériences du Maroc et des Émirats Arabes Unis en matière d’énergies renouvelables. Elle a constitué aussi une étape dans la dynamique de renforcement de la coopération et de développement des partenariats entre les deux pays. Les échanges ont aussi permis d’émettre, à la lumière des dernières évolutions au niveau national et international, des propositions concrètes susceptibles de contribuer à l’élaboration d’une stratégie nationale renouvelée pour l’énergie, avec plus d’ambition et de réalisme.

« Plusieurs pays de la région Mena – dont les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, la Jordanie, l’Égypte, le Maroc et Oman – développent de nouveaux projets d’énergie renouvelable, en mettant l’accent sur l’énergie solaire », a fait observer le site d’information, ajoutant que les Émirats arabes unis, troisième producteur de pétrole de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), prévoient d’investir 600 milliards de DH (163 milliards de dollars) d’ici à 2050 dans la capacité d’énergie renouvelable et propre, et d’atteindre des émissions nettes nulles au cours des trois prochaines décennies. De son côté, le Maroc construit également de nouveaux projets renouvelables.

« Les participants ont discuté des moyens de promouvoir des alternatives énergétiques propres et durables au cours de la transition, selon le rapport. La région MENA a les ressources et la vision nécessaires pour libérer un énorme potentiel économique, alors que le monde reste concentré sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, selon le Dr Al Jaber ».

De son côté, le Dr Al Jaber, par ailleurs directeur général et directeur général du groupe ADNOC (Ndlr : Compagnie nationale de pétrole d’Abou Dhabi), principale entreprise des pétrolière des Emirats) a fait valoir que « la transition énergétique vers un avenir à faible émission de carbone représente une énorme opportunité économique que nous devons saisir en utilisant tous les leviers disponibles ».

Moctar FICOU / VivAfrik