La Banque mondiale a jugé moyennement satisfaisante, l’atteinte des objectifs du projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap), dont le taux de décaissement est évalué à 14% soit 11, 34 millions de dollars.Lancé en 2017, dans le but d’améliorer l’accès aux infrastructures de base pour les populations vivant dans les quartiers précaires de Brazzaville et Pointe-Noire, ce projet a déjà réalisé cinq études techniques sur les travaux de construction des voiries urbaines par pavage à Brazzaville et Pointe-Noire, de réhabilitation des réseaux d’eau et d’électricité dans les deux villes.Quatre rapports diagnostics territoriaux des quartiers cibles ont été élaborés, quatre millions francs CFA mobilisés comme fonds d’appui aux activités génératrices de revenus. On relève également 160 sessions de formation en ingénierie sociale et management territorial (160 bénéficiaires formés à Brazzaville et Pointe-Noire.)Ces résultats ont été présentés par le coordonnateur du projet, Batouguidio, lors de la revue des performances des projets du Congo, financés par la Banque mondiale à l’occasion de la 3e édition de la semaine de partage de connaissances.Concernant le projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU), lancé en 2010, le taux de décaissement est de 93%. Les fonds disponibles à décaisser d’ici la clôture en décembre prochain sont estimés à plus de huit milliards francs CFA.S’agissant du projet forêt et diversification économique entré en vigueur en 2013, le taux de décaissement des fonds est de 73%. Par ailleurs, le projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale, ainsi que celui de la promotion des moyens de subsistance durable dans le département du Pool, lancés respectivement en 2017 et 2018, les taux de décaissement sont estimés à 22% et 11%.Le directeur pays des opérations de la Banque mondiale pour les deux Congo, Jean Christophe Carret a souligné que « la région Afrique a un objectif général de taux de décaissement annuel de 20%, renseigne adiac-congo.com.
Burkina Faso : Des documents pour mieux valoriser les sites touristiques
La Direction générale de la valorisation et de l’aménagement touristique (DGVAT) a mis à la disposition du public des supports qui participent à la promotion des sites et à la diffusion du potentiel touristique. Ces supports ont été présentés ce jeudi 20 février 2020 à Ouagadougou lors d’un point de presse. La direction générale de la valorisation et de l’aménagement touristique met à la disposition du public des supports pour la promotion des sites et la diffusion du potentiel touristique. Ces supports sont constitués de trois types de documents. Il y a d’abord le document de synthèse et d’analyse des résultats des inventaires des sites et attraits touristiques du Burkina Faso. Il présente les listes complètes des sites par zone touristique, région administrative et commune. « Ainsi, parmi les 1 080 sites inventoriés, 399 ont été jugés majeurs. Près de la moitié, soit 466, sont considérés comme étant menacés », a expliqué Ouedraogo/Ilboudo Monique, directrice générale de la valorisation et de l’aménagement touristique. « Les principales menaces qui pèsent sur les sites sont liées à l’action anthropique, naturelle et animale », a-t-elle ajouté. Ce document de synthèse constitue un outil d’information, de sensibilisation et d’aide à la disposition des collectivités, des acteurs privés de la culture, des structures associatives, des partenaires techniques et financiers de la culture. Il est disponible uniquement en version numérique. Puis il y a le répertoire des sites touristiques. Il est un riche condensé d’informations générales sur le Burkina Faso et en particulier sur ses sites touristiques. Il contribue à la diffusion et la promotion des sites, touristiques du pays. Ce second document est disponible en version physique (papier) et numérique, note pour sa part burkina24.com.
Des cartes
Quant au dernier document il s’agit des cartes touristiques. Elles sont représentées différemment par zone touristique et selon leur nature. La DGVAT explique que pour un souci de lisibilité, l’accent a été mis sur les sites majeurs. En plus de la disponibilité des cartes physiques, un module de visualisation cartographique des sites touristiques a été développé et mis en ligne à travers l’application UMAP suivante : http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/burkina-Faso-sites-touristiques_246520. Cette application permet l’accès à des informations détaillées sur les sites. Des initiatives ont été lancées au vu des menaces qui pèsent sur le patrimoine touristique. On note impulsion d’une gestion endogène des sites à travers les collectivités territoriales, p la délimitation effective des sites et zones d’expansion touristique en vue de leur immatriculation ou affection et une réflexion autour de la territorialisation touristique de la destination, conclut le site burkinabé.
Moctar FICOU / VivAfrik