Le Sénégal intensifie la lutte contre le changement climatique et les répercutions qu’il engendre. Suffisant pour le Projet d’appui au plan national d’adaptation climatique du Sénégal, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), de s’engage à appuyer les régions dans l’élaboration d’études de vulnérabilité afin de « déterminer les risques climatiques » auxquelles elles sont confrontées et les impacts auxquelles elles pourraient faire face en lien avec le changement climatique.
D’après le coordonnateur du projet de ce projet, Gabriel Ndiaye, « l’objectif du projet est d’appuyer les régionaux à travers l’élaboration de ce qu’on appelle les études de vulnérabilité, ce qui permet de déterminer un peu les risques climatiques auxquels la région est confrontée et les impacts dus aux changements pour les années à venir, à travers des propositions d’option d’adaptation ».
Gabriel Ndiaye souligne qu’il est prévu de renforcer les capacités des acteurs à travers le comité régional sur les changements climatiques, l’organe de coordination et de concertation sur le climat. A l’en croire, ce projet, d’une durée de trois ans, intervient dans cinq régions du Sénégal notamment Matam, Kaffrine, Kolda, Saint-Louis et Ziguinchor. Le Projet d’appui au plan national d’adaptation climatique du Sénégal a également pour mission de coordonner la politique climatique au niveau régional.
De son côté, l’adjoint au gouverneur de Matam, chargé des affaires administratives, Cheikh Amadou Ndoye a annoncé que le comité régional sur les changements climatiques sera redynamisé, précisant qu’il s’agit d’un enjeu « de taille » au niveau de la région en ce qui concerne les changements climatiques.
La région Matam est à son avis « concernée au premier point » dans la mesure où elle subit au quotidien les effets néfastes des changements climatiques.
Moctar FICOU / VivAfrik