Le directeur national de l’horticulture, Dr Macoumba Diouf a indiqué que le Sénégal a l’ambition d’augmenter d’au moins 350 mille tonnes par an sa production horticole, dans l’optique d’atteindre l’objectif des deux millions de tonnes visé à travers le Plan d’action prioritaire accéléré (PAP2A) du Plan Sénégal émergent (PSE).
A ce propos, M. Diouf a laissé entendre que « l’objectif actuellement prévu au Sénégal est d’arriver à deux millions de tonnes de produits horticoles d’ici 2023. Pour cela, nous voulons au moins produire 350 mille tonnes de légumes et de fruits par an pour atteindre cet objectif fixé dans le Plan Sénégal émergent ».
Il s’exprimait en marge d’une journée de consultation médicale gratuite organisée ce week-end à Koumbal, un village de la commune de Latmingué, dans le département de Kaolack, à l’initiative des étudiants et agents de santé ressortissants de ladite commune.
Poursuivant son allocution, le directeur national de l’horticulture par ailleurs maire de la commune de Latmingué a soutenu que « le secteur de l’horticulture est le recours principal pour l’insertion durable des jeunes ruraux dans l’agriculture. Si on veut faire des revenues, gagner de l’argent et satisfaire des besoins outre que l’alimentation, c’est de l’horticulture qu’on doit pratiquer ».
A l’en croire, ce sous-secteur de l’agriculture « est une activité de résilience, productive et compétitive. L’horticulture est une source de revenus financiers et alimentaires pour celui qui la pratique. Nous voulons que le concept d’horticulture pour tous et partout soit une réalité au Sénégal », a souhaité Macoumba Diouf.
Il a rappelé que le gouvernement du Sénégal a décidé de financer cette année des centaines de jeunes avec le projet Agri – jeunes. « Nombre de ces jeunes vont travailler dans la filière horticulture », a-t-il indiqué.
Le projet Agri-jeunes ou Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs se positionne comme une initiative de transformation rurale ciblant les jeunes ruraux, largement exclus des processus de création de la richesse, faute d’emplois productifs et innovants dans les secteurs agro-sylvo-pastoral et halieutique.
Moctar FICOU / VivAfrik