205,56 millions € de la BAD pour financer les secteurs de l’élevage et du transport au Sénégal

Le gouvernement sénégalais et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé mardi 7 février 2023 des accords de financement de la phase 1 du Programme national de développement intégré de l’élevage (PNDIES) au Sénégal et du projet de construction de l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis, a annoncé le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal.

Sur son compte twitter, le ministère a rapporté que « le groupe de la BAD et le gouvernement du Sénégal viennent de signer les accords de financement pour le Programme national de développement intégré de l’élevage au Sénégal – phase 1 et le Projet de construction de l’autoroute Dakar- Tivaouane-Saint Louis ». Le financement accordé au Sénégal par l’institution financière africaine est évalué à 205,56 millions € dont une partie, non précisée, sera affectée à la phase 1 du Programme national de développement intégré de l’élevage. L’autre financement concerne  le projet de construction de l’autoroute Dakar- Tivaouane-Saint-Louis.

La même source ajoute que « le Programme national de développement intégré de l’élevage vise à améliorer la compétitivité et les opportunités d’emploi en augmentant la productivité animale, la transformation et la mise en marché des produits animaux, et en professionnalisant les acteurs ».

Elle ajoute que « le Projet de construction de l’autoroute vise à renforcer la connectivité territoriale, la sécurité routière et les conditions de vie de la population, en stimulant le tourisme & les ressources pétrolières et gazières ».

Rappelons que le secteur de l’élevage a contribué pour 20,7% à la valeur ajoutée de l’agriculture et pour 3,5% au Produit intérieur brute (PIB) national en 2020. Le cheptel sénégalais compte environ 3,6 millions de bovins, 7,7 millions d’ovins, 6,5 millions de caprins, 457 000 porcins, 579 000 équins, 455 000 asins, 5 000 camelins, 28,8 millions de volailles traditionnelles et 56,2 millions de volailles industrielles, ont listé nos confrères de commodafrica.com. « Toutefois, les exploitations d’élevage sont majoritairement extensives, basant leurs productions sur l’exploitation des ressources naturelles, les rendant ainsi très vulnérables aux aléas climatiques », a souligné le média qui cite la BAD.

Le ministère a rappelé que « la coopération entre la BAD et le Sénégal remonte à plus de 50 ans avec une contribution remarquable au financement des opérations inscrites dans le plan d’actions Prioritaires (PAP2A) du plan Sénégal émergent et les projets structurants du gouvernement du Sénégal ».

Il a ajouté que « la concrétisation de ces projets stratégiques illustre la convergence de vues entre le président de la République du Sénégal et le président de la BAD pour le développement économique et social du Sénégal ».

Moctar FICOU / VivAfrik


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