Le nouveau ministre Sénégalais de l’Environnement s’engage à relever les défis considérables liés à la problématique environnementale    

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La lutte contre la déforestation, la conservation de la biodiversité, l’adaptation au climat, l’atténuation de ses effets ou de la réduction de la pollution sont entre autres défis que le nouveau ministre Sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique s’engage à relever. Pour se faire, Daouda Ngom est d’avis que « il nous faut mutualiser nos savoirs et vibrer au diapason des expériences que l’humanité a capitalisées pour un meilleur vivre ensemble ».

« L’heure est à l’action revigorée, à l’exploitation des technologies vertes les plus récentes et à l’engagement avec les communautés, les entreprises et les partenaires internationaux dans un dialogue fécond et une collaboration fructueuse. Les défis à relever sont considérables : il s’agit, entre autres, de la lutte contre la déforestation, de la conservation de la biodiversité, de l’adaptation au climat, de l’atténuation de ses effets ou de la réduction de la pollution », a dit Daouda Ngom lors de la cérémonie de passation de services avec l’ancien ministre Alioune Ndoye tenue le 9 avril 2024 à Dakar.

Grâce à un engagement continu, à des politiques innovantes et à une détermination des populations, ces épreuves peuvent être transformées en opportunités de croissance, de santé et de durabilité pour les générations futures, a renchéri M. Ngom.

A len croire, l’environnement peut et doit être un levier important et efficace pour le développement de la plupart des secteurs de la vie publique (agriculture, pêche, tourisme, énergie, industrie, etc). A cet effet, le nouveau ministre de l’Environnement et de la Transition écologique dit avoir pour ambition de faire de son département ministériel « la boussole des autres (départements) pour la conduite de changements profonds ».

Pour réussir cette mission, le successeur d’Alioune Ndoye sollicite l’apport de tous ses collaborateurs. « Ensemble, grâce à une transition sans heurts et à une vision commune, le voyage vers un avenir plus vert et plus résilient se poursuit », a-t-il prédit.

M. Ngom a aussi pris l’engagement de renouveler l’effort écologique du Sénégal depuis l’indépendance. « Je ferai mien cet héritage de 64 ans, non sans y apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée aux efforts de la protection de l’environnement », a-t-il affirmé face aux collaborateurs du ministère et de son prédécesseur Alioune Ndoye.

Ce dernier n’a pas manqué de souhaiter plein succès à Daouda Ngom, assurant de sa confiance dans la continuité des opérations du ministère. M. Ndoye a exprimé un soutien indéfectible dans la défense des intérêts sénégalais. Sous le regard du personnel ministériel, le passage de témoin entre les ministres symbolise une nouvelle ère dans la politique environnementale du pays.

Daouda Ngom qui a « mesuré à sa juste valeur l’ampleur de la tâche et pris conscience du champ de ses charges, a pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour la réalisation de la politique environnementale définie par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Il a également reconnu que le ministre de l’Environnement sortant, Alioune Ndoye, « avait déroulé, avec rigueur et abnégation, l’agenda visant à protéger notre patrimoine naturel. Je lui témoigne ma reconnaissance pour cette contribution majeure ».

Moctar FICOU / VivAfrik

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