Sénégal : Le programme « Agri-Jeunes » pourrait doubler ses résultats en 2025    

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Le responsable du programme « Agri-Jeunes », mis en œuvre par la Fondation Syngenta pour une agriculture durable, qui a soutenu que cette initiative a permis de commercialiser cette année (2024) 1 million 600 mille plants à travers le Sénégal a relevé ce programme devrait voir ses résultats doubler en 2025.                              

De l’avis de Ousmane Sow, « durant cet exercice 2024, le programme Agri-Jeunes composé essentiellement de 37 bénéficiaires dont la moitié constituée de jeunes agri-preneurs ont obtenu de bons résultats avec 1 million 600 mille plants commercialisés pour une valeur de plus de 124 millions de francs CFA ».

M. Sow s’exprimait avec des journalistes, dimanche 19 mai 2024, à Saint-Louis, en marge d’un atelier-bilan de trois jours à l’intention des jeunes entrepreneurs agricoles répartis à travers différentes régions du Sénégal, dont la zone des Niayes et la zone nord où l’horticulture se développe de plus en plus.

Poursuivant son speech, Ousmane Sow a souligné que « ces jeunes devront revoir à la hausse cette production de pépinières », les perspectives prévoyant de « doubler ce chiffre d’affaires en 2025 ».

Pour leur part, Mor Niang et Anne Marie, parlant au nom de ces jeunes producteurs, ont salué cette initiative consistant à regrouper tous les bénéficiaires de ce programme afin d’identifier leurs problèmes et de leur trouver des pistes de solutions en perspective.

Pour développer cette filière horticole, l’accent devra être mis davantage sur les voies et moyens de régler les problèmes d’accès à la terre, à l’eau et au financement dont font face les jeunes, ont-ils renchéri.

Ils considèrent qu’il faudra également s’orienter vers une agriculture durable et « de précision », en usant des moyens qu’offrent les nouvelles technologies pour la commercialisation notamment.

En plus du programme « Agri-Jeunes », la Fondation Syngenta développe un autre programme dédié au conseil agricole des entrepreneurs et à l’exploitation de machines agricoles.

Moctar FICOU / VivAfrik  

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