Culture de blé : La Tunisie vise une superficie de 1,17 million d’hectares au cours de la campagne agricole 2024/2025, selon la DGPA                

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La Direction générale de la production agricole (DGPA) du ministère de l’Agriculture a relevé qu’en Tunisie, la culture de blé devrait être réalisée sur une superficie de 1,17 million d’hectares au cours de la campagne agricole 2024/2025.

Cette prévision, si elle se réalisait, signerait une augmentation de 200 000 hectares par rapport à la superficie qui y était consacrée au cours de la campagne 2023/2024 (Ndlr : 972 000 hectares). D’après Mohamed Ali Ben Romdhane, représentant de la DGPA qui se confiait aux médias locaux, le 11 septembre 2024, le principal défi sera de faire face aux conditions climatiques marquées par la sécheresse persistante qui dure depuis plus de 5 ans, a relayé l’Agence Ecofin qui s’est penché sur le sujet.

De l’avis de M. Romdhane, « la faible pluviométrie, notamment au cours de la deuxième quinzaine de mars 2024 et la hausse des températures, ont lourdement impacté les grandes cultures en 2023/2024. Pour cette nouvelle campagne, nous voulons orienter les agriculteurs à cultiver le blé dur dans la région de l’extrême nord et dans les superficies irriguées ».

Notre source a fait valoir que globalement, la DGPA estime qu’une telle augmentation de la superficie emblavée devrait permettre d’accroître la récolte de blé qui s’est établie à 600 000 tonnes au cours de la campagne précédente. Si l’on fie aux données de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le pays d’Afrique du Nord a affiché une consommation moyenne annuelle de 3,1 millions de tonnes par an, entre 2020/2021 et 2022/2023.

L’Agence Ecofin a conclu que parmi les mesures adoptées pour soutenir l’appareil productif en 2024/2025, le gouvernement prévoit de mettre à disposition des agriculteurs 30 000 tonnes de semences de céréales sélectionnées et au moins 370 000 tonnes d’engrais. Les semis de blé commencent généralement en octobre de chaque année, d’après le Département américain de l’agriculture (USDA).

Moctar FICOU / VivAfrik

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