La directrice-pays du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Mme Priya Gajraj, a invité le gouvernement de la RD Congo et ses partenaires à accompagner la mise en œuvre du projet de promotion de mini et micro-centrales hydro-électriques visant l’atténuation des changements climatiques.
« Ce projet est une opportunité à capitaliser pour soutenir la stratégie gouvernementale d’atténuation des changements climatiques. Il permettra d’accompagner la transition vers une économie plus verte et de contribuer à la production d’électricité dans des zones hors réseau de la RD Congo, avec l’implantation de systèmes hydro-électriques de petite échelle », a souligné à afriquejet.com, Mme Priya Gajraj, dans un discours à l’occasion du lancement officiel du projet à Kinshasa. Selon elle, ce projet participera ainsi à l’engagement de la RD Congo dans l’initiative « énergie durable pour tous », en fournissant des services énergétiques aux villages, car, il ambitionne de combler le déficit d’électricité en RDC.
« Avec un budget de près de 16 millions et d’une durée de 4 ans, ce projet contribuera à l’atteinte de l’Objectif 7 de développement durable qui vise à garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable. Cela implique d’investir dans des sources d’énergie propre telle que l’énergie photovoltaïque, éolienne ou hydraulique, a-t-elle indiqué. Ce projet permettra d’ici à 2021, notamment, l’augmentation de 10 mégawatts (Mw) de capacité installée dans le pays de MMH en milieux ruraux et de 20.000 nouveaux ménages ruraux bénéficiant de l’accès à l’électricité, ainsi que d’éviter la perte de l’équivalent de 87,490 kg de CO2 et d’épargner un million d’hectares de forêts, tous les deux ans. En effet, le potentiel hydro-électrique exploitable en RD Congo est estimé à plus de 700 TWh/an, soit 35 pc de l’ensemble du continent et 8 pc du potentiel mondial.
Cependant, moins de 3 pc, soit 2,6 gigawatts (Gw), sont actuellement exploités, principalement via le barrage d’Inga (2,4 Gw). Le taux d’accès à l’électricité dans les milieux ruraux en RD Congo est inférieur à 1 pc. Ce projet bénéficie de l’appui technique et financier du Fonds mondial de l’environnement et du Pnud pour sa mise en œuvre.
Moctar FICOU / VivAfrik
des actions à saluer mais il reste beaucoup à faire si l’on se refaire au potentiel du fleuve Congo la RDC pourrait devenir le n°1 africain de l’hydro-électricité avec ce géant d’Afrique comme on l’appelle.