Le budget du ministère du Sénégal de l’Environnement et du Développement durable, adopté dimanche 10 décembre 2017 par les parlementaires, a connu une baisse de 7% soit 1.648.594.960 FCFA, passant de 23.222.477.020 FCFA en 2017 à 21.573.882.060 FCFA en 2018.
D’après le rapport de la commission de l’environnement de l’Assemblée nationale, cette baisse s’explique par la clôture de projets majeurs comme le Projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (Progede), le Projet d’appui au développement des Eco-villages (Pnud-Eco Villages). Autre fait marquant, ajoute le document, ces allocations budgétaires ont été articulées autour d’activités et de résultats planifiés dans des programmes.
Notre source précise par contre que les charges personnelles connaissent une hausse de 1.096.191.040 FCFA soit 18% passant de 7.095.683.060 FCFA en 2018 contre 5.999.492.020 de FCFA. Cette tendance, s’explique selon le texte, par les nouvelles recrues destinées aux services des Eaux et des Parcs nationaux. Quant aux dépenses de fonctionnement, elles s’élèvent à 4.324.891.000 FCFA soit 54%. Ici, la hausse constatée se justifie par la migration de certaines dépenses naguère programmées à l’investissement alors qu’elles ne contribuent pas au capital fixe et qui du reste relèvent du fonctionnement. En outre, les dépenses de transfert se chiffrent à 1.147.033.000 FCFA en 2018 contre 922.257.000 FCFA en 2017, soit une hausse de 224.776.000 de FCFA en valeur absolue et 24% en valeur relative. La hausse s’explique ici par le renforcement des crédits de certaines structures telles que l’Agence nationale de la Grande muraille verte (Gmv), le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss), le Centre de formation de Djibelor et l’Autorité nationale de biosécurité (Anb).
Enfin, les transferts en capital, se chiffrent à 1.175.000.000 FCFA en 2018 contre 2.005.000.000 FCFA en 2017, soit une baisse de 530.000.000 FCFA soit 26,43%.
Moctar FICOU / VivAfrik
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