Le changement climatique, plus grand défi sanitaire contemporain, selon la sage-femme Bigué Ba Mbodj

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La présidente de l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal a indiqué que le changement climatique est le plus grand défi sanitaire de notre époque. Pour Bigué Ba Mbodj, « il se manifeste par une augmentation des vagues de chaleur et des catastrophes naturelles qui affectent de manière disproportionnées les femmes et les bébés ».

La présidente de l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal qui s’exprimait lors d’une rencontre avec la presse, dans le cadre de la célébration de l’édition 2024 de la Journée internationale de la sage-femme s’est dit convaincue que « les sages-femmes sont une solution vitale pour adapter les systèmes de santé au changement climatique et réduire les émissions de carbone du secteur de la santé ». Selon elle, « le modèle de soins des sages-femmes est respectueux de l’environnement ». Le thème de cette année 2024 est : « Les sages-femmes : Une solution vitale pour le climat ».

« En tant que sages-femmes, nous ne nous considérons peut-être pas toujours comme des championnes du climat, mais les preuves des soins prodigués sont claires », a dit Mme Mbodj.

Poursuivant son allocution, elle a renchéri que « les soins prodigués par les sages-femmes améliorent les résultats en matière de santé et contribuent à la durabilité environnementale, à l’adaptabilité, en réduisant l’empreinte carbone des services de santé pour les rendre plus résistants au changement climatique ».

« En tant que sages-femmes, nous jouons également un rôle crucial dans la réponse à la crise climatique, en fournissant des soins essentiels en cas de catastrophes liées au climat », a-t-elle encore relevé.

Elle a en outre déclaré que l’Association nationale des sages-femmes demande son implication dans l’élaboration des politiques et pratiques du Sénégal en faveur des soins de qualité accessibles et de durables, dans un contexte marqué par le changement climatique.

« Il est essentiel que leurs contributions soient reconnues et que leurs voix soient entendues dans l’élaboration des politiques et pratiques publiques destinées à aider les sages-femmes à fournir des soins de santé accessibles et de qualité, qui soient également durables, pour notre Planète », a conclu la présidente de l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal.

Moctar FICOU / VivAfrik

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