L’exploitation des énergies renouvelables ou énergies vertes à grande échelle, c’est l’objectif de la conférence internationale de deux jours qui s’est ouvert ce 5 octobre à Dakar. Une rencontre organisée par Ténergie en partenariat avec le ministère de l’énergie et de l’environnement du Sénégal.
« L’Afrique doit relever le défi pour un développement écologique et social, elle a aussi une part de responsabilité particulière à assumer qu’elle mérite d’être correctement appréhendée et prise en charge » déclare dans le quotidien pressafrik.com du 6 octobre 2015 et lu par vivafrik.com, le Premier ministre sénégalais Mouhammad Boun Abdallah Dionne venu présider l’ouverture de la conférence.
Selon lui, le Sénégal est favorable à l’initiative de ce congrès qui se tient dans notre capitale, car «nous sommes convaincus que le développement du Sénégal passe par celui de l’Afrique ».
Parlant sur la Conférence de Paris du mois de novembre et décembre prochain sur le climat, le Premier ministre affirme que « le Sénégal partage avec tous les autres pays, l’espoir que cette conférence va marquer un tournant en ce qu’elle intervient non seulement dans le contexte d’une crise de conscience, ensuite du changement climatique mais aussi parce qu’elle coïncide avec la mise en place de l’agenda post 2015 qui donnera de nouvelles responsabilités dans la gouvernance économique et environnementale mondiale ».
Pour sa part, la présidente du comité de pilotage de la conférence Mme Fatima Dia renseigne que «la conférence de Paris va travailler pour avoir un accord climat, c’est-à-dire voir comment tous les pays du monde vont s’engager à réduire les émissions de gaz à effets de serres ».
En effet l’inaccessibilité des populations à l’énergie constitue un frein pour le développement du continent africain, une bonne raison pour les acteurs de se réunir pour discuter des questions climatiques.
Moctar FICOU / VivAfrik