Fonds bleu : le Congo se dote d’un outil de préservation de la nature

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La République du Congo avait officiellement lancé, il y a un an, à Oyo, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo qui poursuit inexorablement son chemin. Selon les autorités congolaises, cet outil devrait permettre de financer les projets de développement des communautés et de préservation d’aires protégées, des forêts sèches et inondées, des cours d’eau, bref de la nature.

Le premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur la commission du Bassin du Congo et le Fonds bleu pour le Bassin du Congo prévu ce dimanche 29 avril 2018, arrive au bon moment. Hormis l’adoption de la Déclaration sur les tourbières, ce rendez-vous de haut niveau consacrera une appropriation du Fonds bleu par les pays d’Afrique du centre et de l’est, ainsi que par des partenaires impliqués dans la lutte contre le changement climatique.

Le Fonds bleu qui est une initiative de la Fondation Brazzaville, annoncée en 2016 lors de la COP 22 au Maroc par le président Denis Sassou N’Guesso, vise, entre autres, à financer les projets concernant l’entretien des voies navigables, la préservation des forêts, l’amélioration des conditions de vie de la population, la construction des barrages hydroélectriques, la protection et la préservation de l’environnement.

Si l’on se fie aux observateurs, l’Afrique centrale est l’une des régions les plus nanties en cours d’eau du continent dont le plus important est le fleuve Congo, deuxième plus puissant du monde après l’Amazonie. La forêt du Congo couvre 65% du territoire et représente 10% des forêts du Bassin du Congo. Le Congo déploie des efforts aussi bien dans la protection des aires protégées que dans la certification forestière et la conservation de l’environnement.

Pour rappel, en vue de réduire la pression humaine sur les forêts du pays, le gouvernement congolais a lancé, en 2011, un Programme national d’afforestation et de reboisement, portant sur dix ans et prévoyant la réalisation d’un million d’hectares de plantations forestières et agro-forestières.

Ce programme poursuit également, comme objectif, l’extension de la couverture forestière nationale pour lutter contre la déforestation, la dégradation des forêts et le changement climatique. Il est aussi question de favoriser la valorisation des plantations forestières et promouvoir les plantations à haute capacité de séquestration de carbone forestier dans le cadre de la restauration des zones forestières dégradées.

Moctar FICOU / VivAfrik

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