Sénégal : Les visiteurs d’un parc naturel se délectent de voir des lions de près

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Un parc naturel au Sénégal offre à ses visiteurs l’opportunité de voir des prédateurs, notamment des lions, de très près, en leur assurant des promenades dans des cages à bord de véhicules, conçues à cet effet. Le parc naturel «Ranch de Bandia», situé à 70 kilomètres de la capitale sénégalaise, Dakar, a ouvert ses portes en 2017 et abrite de nombreuses espèces d’animaux sauvages. L’administration du parc organise des escapades sur une superficie de 5 hectares, dont chacune dure 30 minutes. Les visiteurs du parc se promènent dans une cage spécialement conçue à bord d’un véhicule, et grâce à laquelle ils se délectent de voir des lions et autres prédateurs de très près. Grace aux petites fenêtres conçues dans la cage, les visiteurs peuvent toucher les animaux et leur fournir de la nourriture. Christophe Dring, un des responsables du zoo « Ranch de Bandia », a déclaré que ce qui distingue leur parc naturel, c’est que ses visiteurs peuvent voir les lions à une distance nulle, ce qui n’est pas le cas dans les autres parcs animaliers. Il a souligné également qu’ils respectent la liberté des lions de vivre librement dans le parc et mettent les visiteurs dans des cages pour se promener, au lieu d’enfermer les lions dans ces cages et de restreindre leur liberté. Il a expliqué que le parc comprend également 17 maisons indépendantes, dont 4 sont équipées de piscines, et qui sont consacrées à l’hébergement des clients du «Ranch de Bandia». Il a souligné que ce qui distingue ces maisons, c’est qu’elles donnent directement sur le parc naturel et que leurs résidents peuvent voir les animaux depuis chez eux, rapporte aa.com.tr.

La protection des éléphants appelle les satellites à la rescousse

Des scientifiques ont commencé à utiliser l’imagerie satellite pour compter les éléphants depuis l’espace, une technique prometteuse pour contribuer à la protection des pachydermes en Afrique. Selon une étude publiée par des chercheurs des universités britanniques d’Oxford et de Bath en décembre, algorithmes, apprentissage automatique et satellites pourraient être utilisés pour remplacer les techniques actuelles de comptage des éléphants, pratique essentielle à leur conservation. « La population des éléphants d’Afrique s’est effondrée au cours du siècle dernier en raison du braconnage, de l’abattage en représailles des pillages de cultures et de la fragmentation de l’habitat », indique l’Université d’Oxford dans un communiqué. « Leur conservation nécessite de savoir où ils sont et combien ils sont : une surveillance précise est vitale ». Actuellement, le comptage depuis le ciel grâce à des aéronefs est la technique la plus courante. Mais elle prend du temps et de l’énergie et pâtit parfois de mauvaises conditions de visibilité. « La surveillance par satellite est une technique discrète, ne nécessitant aucune présence au sol, éliminant ainsi le risque de déranger les animaux, ainsi que les risques pour l’homme lors des recueils de données », souligne l’université. Autre avantage, un gain de temps considérable : « une opération qui auparavant prendrait des mois peut être accomplie en quelques heures ». La technique a d’abord été développée à l’Addo Elephant National Park, en Afrique du Sud. Les images, prises depuis un satellite en orbite à 600 kilomètres au-dessus de la Terre, ont pu couvrir jusqu’à 5.000 km2 en un passage et ont été recueillies en quelques minutes. Les scientifiques ont entraîné l’algorithme pour ne reconnaître que les adultes sur une base de 1.000 éléphants dans le parc sud-africain, avant de voir qu’il pouvait également identifier les éléphanteaux. Ils espèrent que ces techniques seront adoptées en urgence pour protéger la biodiversité, renseigne goodplanet.info.

Pour protéger les primates, les scientifiques privés de selfies

Les primatologues sont encouragés à ne plus publier de photos de singes sur les réseaux sociaux pour ne pas nuire à l’espèce, rapporte « The Guardian ». Un simple selfie avec un singe peut avoir des conséquences néfastes. C’est en tout cas la conviction de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui exhorte désormais les scientifiques à ne plus poster de photos d’eux en compagnie de primates sur les réseaux sociaux, explique The Guardian. Ces images pourraient en effet stimuler le commerce illégal de singes en encourageant le public à se prendre en photo avec ces animaux protégés. Pour parvenir à cette conclusion, l’UICN s’appuie sur des études réalisées de 1950 à 1970. D’après ces travaux, l’utilisation de singes dans des publicités peut biaiser la perception de l’état de conservation des primates. Siân Waters, spécialiste des macaques à l’UICN, assure au Guardian que les publications sur les réseaux sociaux aboutissent à notre époque au même résultat. Une conséquence que l’association souhaite naturellement éviter. L’UICN estime en effet que deux tiers des 514 espèces de primates qu’elle évalue sont menacés d’extinction. L’année dernière, la célèbre primatologue Jane Goodall avait ouvert la voie aux recommandations de l’association de protection. La scientifique avait réagi à la publication, devenue virale, d’une photo de chimpanzé consultant un téléphone portable. Elle avait déconseillé de partager ce genre de contenu. En conséquence, son institut avait décidé de ne plus diffuser d’images d’elle en compagnie de primates. Les singes, lémuriens et autres orangs-outans ne sont pas les seuls à subir les répercussions des publications sur les réseaux sociaux, note The Guardian. Le journal cite notamment l’exemple du Costa Rica, où les selfies avec des animaux sauvages ont été interdits pour protéger les paresseux. Déjà menacés par la déforestation, ces animaux vulnérables avaient été illégalement utilisés comme des « accessoires » pour attirer les touristes, note lepoint.fr.

Moctar FICOU / VivAfrik

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