48 éco-organismes internationaux, dont Citeo, souhaitent inclure la REP parmi les leviers visant à aboutir à un traité international contraignant contre le plastique

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La Capitale du Canada Ottawa accueille les représentants de 176 pays qui se sont plongés depuis mardi 23 avril 2024 dans la quatrième ronde de négociations en vue de l’élaboration d’un traité international contre la pollution plastique. Cette crise a exacerbé les changements climatiques et contribué au déclin de la biodiversité.

Près d’une cinquantaine d’éco-organismes appellent à l’intégration de la Responsabilité élargie du producteur (REP), un financement pérenne et dédié à la mise en œuvre des activités d’écoconception et de gestion des déchets dont elle est responsable, par l’intermédiaire des éco-organismes dans les leviers permettant de réduire la pollution plastique.

Sous l’impulsion de l’éco-organisme Citeo, spécialisé dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers graphiques, près de cinquante éco-organismes du monde entier ont décidé de s’unir afin de porter l’inscription du principe de REP dans le Traité mondial sur la pollution plastique, parmi les solutions à la disposition des Etats.

Un communiqué de presse de Citeo a précisé que, « déployée dans un nombre grandissant de pays en Europe et à l’international, la REP apparaît comme un outil efficace pour réduire l’impact environnemental des déchets, et notamment ceux issus du plastique ». La Producer Responsibility Coalition a accueilli cette année une dizaine de nouveaux partenaires comme le Canada, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Inde et l’Australie.

 « La REP n’est pas une taxe, collectée, qui serait noyée dans le budget global des Etats. Il s’agit d’un financement pérenne et dédié à la mise en œuvre des activités d’écoconception et de gestion des déchets dont elle est responsable, par l’intermédiaire des éco-organismes. La REP répond à des exigences de redevabilité et de traçabilité des produits, qui permettent aux éco-organismes de rendre compte de leur action. La REP n’est pas le seul outil pour lutter contre la pollution plastique, mais il est indéniablement une solution concrète dont nous ne devons pas nous passer », a conclu l’éco-organisme.

Moctar FICOU / VivAfrik

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