« Avec l’Article 6 de l’Accord de Paris, le Sénégal peut mettre en œuvre des projets de grande ampleur sur le marché carbone », dixit Madeleine Diouf Sarr

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La directrice de la Direction changement climatique, transition écologique et financement vert au ministère sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique a révélé, ce mardi 21 mai 2024 à Dakar, que « l’Article 6 de l’Accord de Paris sur le climat qui est une opportunité constitue également une source de financement sur laquelle le Sénégal peut bénéficier pour mettre en œuvre les projets d’atténuation de Gaz à effet de serre (GES) ».  

Pour arriver à ce stade, le Sénégal a beaucoup travaillé sur les énergies renouvelables, la foresterie mais aussi l’efficacité énergétique. Suffisant pour l’experte Sénégalaise de renchérir qu’« avec l’Article 6, nous pouvons avoir des projets de grande ampleur sur le marché carbone qui permettront au Sénégal d’être dans sa transition écologique à faible émission de gaz à effet de serre dans une logique gagnant-gagnant pour l’économie nationale ».                         

Madeleine Diouf Sarr présidait, au nom du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation sur l’Article 6 de l’Accord de Paris dans le cadre du projet de Développement d’approches politiques sous l’Article 6 (DAPA) à l’intention des experts sectoriels du Sénégal qui élaborent des projets carbone relatifs à l’Article 6 et organisé par l’Institut mondial pour la croissance verte – GGGI (Global Green Growth Institute) et la Direction chargée du changement climatique.

Cette session de capacitation a pour objectif, selon un document transmis à la presse, de « permettre aux parties prenantes de pouvoir mesurer le niveau d’exigence des marchés carbone et d’avoir une meilleure compréhension des mécanismes de marché, la sélection des programmes éligibles et la négociation d’accords favorables pour le Sénégal ».

Pour sa part, la représentante résidente de GGGI au Sénégal, Assana Magagi Alio, a confié, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation qui prendra fin mercredi 22 mai 2024, que « l’opérationnalisation de l’Article 6 devient une réalité au Sénégal ». A l’en croire, l’ensemble des acteurs et programmes d’appuis travaillent activement à mettre en place des outils et procédures opérationnels et une infrastructure robuste devant permettre au Sénégal de maintenir son leadership et son attractivité remarquable pour la mise en œuvre de projets Articles 6.

« C’est dans ce cadre que nous avons conçu, des modules de formations adaptés aux différentes catégories d’acteurs qui doivent permettre de mieux considérer le contexte de l’accord de Paris, les exigences de l’article 6 et les conditions d’une mise en œuvre réussie », a-t-elle révélé.                               

Poursuivant son allocution, Assana Magagi Alio a ajouté que cet « atelier de formation rentre dans ce cadre et se veut être une opportunité d’échange permettant à l’ensemble des parties prenantes de mesurer le niveau d’exigence des marchés carbone et d’avoir une meilleure compréhension des mécanismes de marché, la sélection des programmes éligibles et la négociation d’accord favorables pour le Sénégal ». 

A l’issues de ces deux jours, nous espérons que les participants pourront mieux identifier les caractéristiques fondamentales projets Articles 6 et les conditions de sa mise en œuvre réussi au Sénégal, a-t-elle espéré.  

De l’avis de Mme Alio, CCGI vise à « créer des interactions entre les acheteurs et les vendeurs et à renforcer les capacités des acteurs, de la phase de conception à la mise en œuvre des transactions en passant par les aspects techniques, financiers et juridiques ».

Moctar FICOU / VivAfrik

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