Le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, en tournée dans la région de Tambacounda, a tenu à rappeler l’objet de la visite qui est de venir voir le travail que le département des pêches est en train de réaliser dans cette région. Pour la 2ème étape de sa visite de travail, il dira qu’il est venu voir le niveau d’évolution des différents projets au niveau de la ferme piscicole des pêcheurs de Gouloumbou.
« S.E.M. Macky Sall, président de la République du Sénégal, nous a instruit de développer l’aquaculture afin qu’elle ait une position importante dans notre pays. Les poissons les plus consommés au monde proviennent de l’aquaculture», a affirmé M. Ndoye.
Cette visite est effectuée en présence de la directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Dr Téning Sène, du gouverneur de la région de Tambacounda, du Préfet de Tambacounda, du sous-Préfet de Missira, les autorités locales et les acteurs de la pêche. Ainsi, les acteurs ont salué la présence du ministre et les réalisations en infrastructures piscicoles au niveau de Gouloumbou.
A l’en le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, le président de la république a positionné l’aquaculture dans un niveau assez important par rapport au Plan Sénégal émergeant (PSE). Parce que c’est un objectif de 50 mille tonnes de production et le Sénégal est encore très loin pour l’atteinte d’un tel objectif.
« Aujourd’hui au niveau mondial 63% de ce que les gens mangent viennent de l’aquaculture. Donc le Sénégal doit aussi prendre ce train et c’est ce que le président de la République a compris », a-t-il souligné.
Dans cette ferme, il est attendu une production de 4 tonnes de poissons. Elle est composée de 5 bassins en bâches et 3 000 poissons dans chaque bassin. L’Aquaculture, un secteur clé du PSE, soutient M. Alioune Ndoye, permettra l’amélioration de la sécurité alimentaire et la création d’emplois.
Le ministre Ndoye poursuit en notant que « le développement du pétrole et du gaz dans notre pays, pourrait avoir un impact au niveau des zones de pêche ». Il urge alors le développement d’autres stratégies afin d’approvisionner correctement le pays en poisson de qualité.
Moctar FICOU / VivAfrik