Changements climatiques au Sénégal : le Pfnac va renforcer la résilience communautaire

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Le gouvernement du Sénégal, en partenariat avec le Pnud, a lancé le projet Promotion d’une finance novatrice et d’adaptation communautaire dans les communes autour des réserves naturelles communautaires du Sénégal (Pfnac). L’objectif est de promouvoir les mécanismes innovants de financement des programmes d’adaptation aux changements climatiques.

L’adaptation aux changements climatiques fera désormais l’objet d’une grande attention au Sénégal. Les services compétents ont planché, le 19 juin, sur le projet Promotion d’une finance novatrice et d’adaptation communautaire dans les communes autour des réserves naturelles communautaires du Sénégal (Pfnac).

D’un coût de 5.460.000 dollars, le Pfnac, fruit d’un accord entre le Pnud et le gouvernement sénégalais, est exécuté dans le cadre du Programme d’action national pour l’adaptation aux changements climatiques (Pana). Il vise à financer des stratégies d’adaptation à l’échelle locale. Ainsi, les communautés seront plus résilientes aux conséquences néfastes de la modification des températures à la surface de la terre.

Au cours de cette rencontre, les intervenants ont déploré l’insuffisance des investissements destinés à accroître la capacité des communautés à faire face aux chocs. En réalité, c’est à l’échelle communautaire que les populations paient un lourd tribut des conséquences des changements climatiques.

Et parmi les facteurs de dégradation des conditions de vie, les spécialistes ont cité la baisse générale de la pluviométrie observée depuis les années 70 suite à la déforestation. Ils ont également invoqué la hausse de la température des eaux océaniques, la salinisation des terres et la destruction des écosystèmes terrestres et aquatiques.

La mise en œuvre du projet se traduira par la vulgarisation des mesures d’adaptation et la promotion des bonnes pratiques en matière de résilience. Aussi, le projet comporte des axes de gestion durable de l’eau, de mise en place d’un système viable de production animale, de promotion des filières de valorisation des produits forestiers et de renforcement des capacités des ménages et des producteurs vulnérables.

Pour la conseillère technique n°3 du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Arame Ndiaye Diène, il est important de faire en sorte que les populations jouent un rôle central dans ce processus en s’appropriant ce programme.

Il reviendra audit département, à travers la Direction des parcs nationaux, d’assurer la planification, la coordination et la mise en œuvre du projet qui sera expérimenté dans 4 sites, notamment dans les réserves de Biosphères du Delta du Saloum, du Delta du Fleuve Sénégal, du Niokolo Koba et du Ferlo.

Le choix est justifié par leur vulnérabilité. Tout compte fait, les représentants du Pnud et de la Direction des parcs nationaux ont salué l’approche holistique et l’esprit de collaboration entre les différents services. D’ailleurs, il a été retenu d’accélérer le processus de mise en œuvre du projet. (Le Soleil)

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