La compagnie canadienne Semafo a publié lundi les résultats de l’évaluation économique préliminaire de son projet aurifère Nabanga, au Burkina Faso. Selon les résultats, le projet aurait la capacité de produire 571 000 onces d’or à un coût global de 760 $/oz sur une durée de vie de 8 ans. L’étude a estimé à 84 millions $ le capital nécessaire pour amener le projet en phase de production, laquelle somme est récupérable au bout de 4,4 ans. Les autres paramètres économiques clés comprennent une valeur actuelle nette après impôts, estimée à 100 millions $ et un taux de rentabilité interne de 22,6 %. « Les résultats de la PEA mettent en lumière des facteurs économiques intéressants pour Nabanga, notamment la façon dont le projet peut être développé avec un capital initial modeste en combinant l’exploitation minière à ciel ouvert et l’exploitation souterraine », a déclaré le PDG Benoit Desormeaux. Selon lui, l’objectif de l’étude était d’évaluer la viabilité économique initiale et d’identifier les domaines à améliorer pour classer Nabanga dans le « pipeline de développement » de Semafo. Il a indiqué que les estimations de coûts ainsi que les capitaux peuvent encore être améliorés. Pour rappel, Semafo exploite déjà au Burkina Faso les projets aurifères Mana et Boungou, indique agenceecofin.com.
Chambre des mines : la Société Minière de Boké élue à la Présidence de l’institution
Le vote pour l’élection des responsables du bureau de la chambre des mines de Guinée s’est déroulé ce vendredi matin au siège de l’institution. Lors de l’Assemblée générale mixte tenue le 12 septembre à Conakry, la SMB avait obtenu 21 voix sur 22. Sur les 12 sociétés minières concernées par cette étape importante de l’ameublement du bureau exécutif, 7 ont porté leur choix sur la Société Minière de Boké pour assurer la Présidence de la Chambre des Mines de Guinée à travers Ismael Diakité, DGA de la SMB et Représentant du Consortium. S’exprimant sur les motivations de se porter candidat à la tête de cette structure capitale dans le secteur minier du pays, le nouveau président explique en ces termes : « C’est une triple motivation, premièrement : la volonté commune d’être solidaire en vue de trouver des solutions aux contraintes dans la conduite des différents projets ; deuxièmement, une envie de répondre aux enjeux de développement minier national en tenant compte de tous les paramètres comme la responsabilité sociétale des entreprises et en fin, une profonde conviction de Monsieur Fadi Wazni, PCA du Consortium ainsi que du Directeur Général de SMB, Frédéric Bouzigues à participer à travers ma modeste personne à une dynamique du patronat des mines en Guinée », apprend-on de mosaiqueguinee.com.
Éboulement d’une mine d’or au Tchad : le bilan s’alourdit
Les orpailleurs clandestins victimes de l’éboulement du 24 septembre dernier étaient basés dans le sud libyen et trompaient la vigilance de l’armée pour passer au Tchad (image d’illustration). Au Tchad, on en sait un peu plus sur l’éboulement qui a provoqué plusieurs dizaines de morts il y’a une semaine dans l’extrême nord du pays. Une mission conduite par le chef d’état-major général des armées sur place est rentrée dimanche et on apprend que le bilan, qui est passé de 30 à 52 morts, pourrait être plus lourd. Les orpailleurs clandestins victimes de l’éboulement du 24 septembre dernier étaient basés dans le sud libyen et trompaient la vigilance de l’armée pour passer au Tchad et venir creuser dans ce bout de désert composé de sable et de cailloux pour chercher de l’or. C’est pourquoi il a fallu attendre plusieurs jours après l’éboulement avant que les secours n’arrivent. En tout, 52 corps ont été retirés des décombres et sur la base de la liste des orpailleurs recensés, sept manquent encore à l’appel. « Il doit y avoir encore des gens qui ne sont pas connus », indique une source locale qui admet qu’en raison des va-et-vient entre le Tchad et la Libye, il est difficile de tenir une liste à jour des chercheurs d’or. Enfin, une source au sein de l’état-major explique que dans cette catastrophe, il n’y pas que des Tchadiens. Des Soudanais participent aussi à cette activité qui dure depuis 4 ans, note pour sa part rfi.fr.
Moctar FICOU / VivAfrik