Dakar, la capitale sénégalaise abrite ce lundi 25 septembre 2023, la deuxième réunion de pilotage du Groupe des Pays les moins avancés (PMA) sur les négociations sur le climat et présidé par la Sénégalaise Madeleine Diouf Sarr. Cette rencontre est organisé dans le cadre du projet « Renforcer l’engagement et l’action du Groupe des Pays les moins avancés sur le changement climatique » en présence des représentants de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
le projet « Renforcer l’engagement et l’action du groupe des pays les moins avancés sur le changement climatique » vise à renforcer les structures institutionnelles du groupe des PMA sur le changement climatique, en leur permettant d’améliorer leur participation et le plaidoyer en faveur de ces pays dans les processus et la prise de décision de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) sur l’adaptation et l’atténuation du changement climatique, ainsi que pour l’accès au financement climatique.
A Dakar, des experts et des consultants en climat tentent d’« accompagner le groupe sur les négociations climat des quarante-six Pays les moins avancés » pour la mise en place d’un secrétariat permanent afin de mettre en œuvre des objectifs de l’accord de Paris et de la convention climat.
Au cours de son allocution, la responsable sénégalaise a laissé entendre que « l’objectif de cette deuxième réunion est de faire le point sur les dispositions juridiques que nous pouvons analyser pour mettre en place ce secrétariat permanent du groupe des négociations le climat. C’est pour cela que des experts et des consultants en la matière ont été retenus par l’ONUDI pour nous aider dans ce travail ».
Si l’on se fie cheffe de la division du changement climatique au ministère sénégalais de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique (MEDDTE), ce secrétariat sera reconnu par l’ensemble des partenaires du Groupe et le système des nations unis. Le secrétariat va permettre de soutenir et de renforcer la position des PMA dans les processus de négociations climatiques et surtout de les accompagner dans la mise en œuvre des objectifs de l’accord de Paris et de la convention climat, a insisté Madeleine Diouf Sarr.
« Le groupe des PMA va continuer la lutte pour inviter les grandes puissances à prendre les dispositions nécessaires pour accompagner les Pays moins avancés face aux questions d’adaptation, de pertes et dommages mais aussi pour que ces derniers puissent réduire leur émission de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique », a assuré Mme Sarr qui a fait valoir que les 46 Etats du Groupe PMA sont les plus vulnérables aux changements climatiques malgré une faible émission de gaz à effet de serre de leur part.
Le projet qui devrait explorer les options permettant d’obtenir un statut juridique approprié pour institutionnaliser le travail du groupe et mobiliser les ressources financières et humaines nécessaires pour soutenir les opérations au-delà de sa clôture est financé par le Fonds pour l’environnement mondial et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel.
Moctar FICOU / VivAfrik