Le gouvernement ghanéen vise une production rizicole de 1,1 million de tonnes en 2021 contre 950 000 tonnes la saison dernière, soit une hausse de 15,7%, selon le ministre ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture, Owusu Afriyie Akoto.
En effet, la consommation de riz au Ghana est l’une des plus dynamiques de la sous-région ouest-africaine. Avec la demande en hausse, les importations ont bondi ces dernières années, conduisant l’exécutif à intensifier son soutien à l’appareil de production. Le riz est la seconde plus importante céréale cultivée après le maïs dans ce pays.
Pour le responsable, cette production contribuera un peu plus à l’objectif d’autosuffisance du pays fixé pour 2023 avec un stock de 1,2 million de tonnes et réduira sa dépendance aux importations.
« La demande de riz augmente de 5% par an (au Ghana), nous devons donc faire un bond en avant en terme de croissance de la production », a expliqué M. Akoto,
A en croire aux données du Département américain de l’agriculture (USDA), le pays a vu ses achats de riz exploser au cours des 5 dernières années passant de 580 000 tonnes en 2016 à plus de 800 000 tonnes en 2019. Cette dynamique est surtout portée par les consommateurs urbains qui comptent pour environ 80 % de la demande de la céréale importée.
«Il y a deux ans, j’ai dit que d’ici à 2023, le Ghana devrait produire 1,2 million de tonnes (Mt) de riz, ce qui répondra à notre demande intérieure et nous sommes tout à fait sur la bonne voie », a encore détaillé le ministre ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture.
Moctar FICOU / VivAfrik
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