Déjà premier producteur de nombre de matières premières telles que le cacao, le caoutchouc ou encore l’anacarde, la Côte d’ivoire réalise encore de surprenantes performances agricoles. Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard, a-t-on analysé à dw.com.
Le dynamisme du secteur agricole ivoirien continue de surprendre les marchés de matières premières. A l’instar de la majorité des pays africains, le secteur agricole a toujours occupé une place prépondérante dans l’économie et le développement de la Côte d’Ivoire. Que ce soit du point de vue de population active agricole ou de contribution à la création de richesse dans le pays.
Aujourd’hui encore, ce pays maintient un niveau de croissance forte, stable et soutenue de son Produit intérieur brut (PIB) grâce à l’agriculture, malgré la vigueur des secteurs secondaire et tertiaire. Plus de 50% de la population active ivoirienne s’investit dans le secteur agricole, dont une bonne partie dans le cacao, ajoute le média cité plus haut.
En dépit des crises de cette filière, elle reste le pilier de l’économie. Et en franchissant le seuil des deux millions de tonnes, la Côte d’Ivoire renforce son rang de premier producteur mondial de cacao. C’est le cas aussi pour le caoutchouc.
Elle poursuit également le développement accéléré de la culture de l’hévéa : sa production de caoutchouc est passée de 800 000 tonnes en 2018 à près d’un million de tonnes cette année.
Mais le changement le plus important concerne, selon dw.com, la production de la noix de cajou ou anacarde. En deux décennies, le pays s’est emparé presque discrètement de la place de premier producteur mondial. Il a réalisé cette année une campagne exceptionnelle couronnée par une production de plus de 900 mille tonnes.
Un autre record cette année, celui réalisé récemment par la filière coton. Elle a produit pour le compte de la campagne 2020-2021, 558 000 tonnes de graine contre seulement 490.000 tonnes la campagne précédente.
Moctar FICOU / VivAfrik